St-Jean Brévelay | Le pédocriminel qui a agressé un adolescent de 13 ans a été condamné
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 10/03/2023
- 14:47
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Selon lui, les faits avaient été commis à trois reprises en 2017, quand cet homme, âgé de 38 ans, venait au domicile familial, fixé à cette époque à Saint-Jean Brévelay, pour voir le beau-père dont il était un collègue de travail.
L’adulte profitait de siestes avec l’adolescent pour d’abord le chatouiller, puis progressivement passer ses mains sous ses vêtements, pour finir par le masturber et lui pratiquer une fellation, tout en lui demandant de ne rien dire. L’expertise psychologique de la victime n’a révélé aucune affabulation et aucun trouble de sa personnalité.
Ce jeudi 9 mars 2023, devant le tribunal de Vannes, le prévenu, un célibataire directeur de travaux dans une entreprise nationale du bâtiment, demeurant à Taden (Côtes-d’Armor), explique son comportement en s’excusant auprès de la victime.
« Cet adolescent était aussi tactile que moi. Nous avions des séances de câlins entre nous, jusqu’à ce que j’aie la mauvaise curiosité d’un jeu pour comparer nos sexes. Mais c’est bien moi qui ai eu des gestes sur lui. Je n’ai pas ressenti de gêne et de peur chez lui. Il faisait comme si ce n’était rien. Après ma garde à vue, j’ai compris que j’avais un problème sexuel et de réconfort que je devais soigner ».
Son expertise médicale a mis en avant :
« Une attirance homosexuelle non reconnue, liée à une agression sexuelle que lui-même a vécue à l’âge de 13 ans », même s’il se défend « d’être attiré par les jeunes garçons ».
Son avocate précise :
« Il savait que c’était malsain, mais il n’avait pas conscience de l’interdit ».
Selon l’avocate de la victime :
« Le prévenu raconte ses actes comme s’il s’agissait d’une relation consentante entre deux adultes. Il parle de gestes non prémédités et pourtant il est revenu dans la famille pour continuer de les commettre, alors que cet adolescent le considérait comme un oncle de confiance. Il en souffre toujours aujourd’hui, en étant habité de peurs et pensées suicidaires ».
Selon la procureure :
« L’ami de la famille a profité de la jeunesse innocente de la victime pour assouvir ses pulsions ».
Le tribunal a condamné David Hamentien à trois années de prison dont une avec un sursis probatoire.
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