Séglien | Un père de famille jugé à la cour d’assises pour agressions sexuelles sur six proches

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Le père de famille ne conteste pas, admettant avoir une attirance pour les jeunes filles
photo d'une enfant dans les bras d'un adulte, cherchant du soutien
Un père de famille de 39 ans, de Séglien condamné à 13 ans de réclusion pour viols à la cour d’assises du Morbihan. Il était accusé de viols, agressions sexuelles et corruption de mineurs, par six proches. Cinq étaient mineures.

Mise à jour du 10 Avril 2022 :

Depuis ce lundi 4 avril, la cour d’Assises du Morbihan jugeait un homme accusé d’agression sexuelle sur sa fille, viol et violences physiques sur l’une de ses ex-compagnes, agressions sexuelles sur la sœur de celle-ci et viols sur deux filles d’une autre ex-compagne. Six plaignantes issues de son entourage dont cinq mineures lors des faits.

« Un complot de son ex »

Sa fille, née d’une première union, s’était rendue, avec sa mère, le 16 novembre 2017, à la gendarmerie de Rostrenen (22). Le couple s’était séparé en 2002, après deux ans de vie commune. Depuis, l’adolescente le voyait dans le cadre du droit de visite. Elle affirmait que chez lui, il lui avait imposé des baisers sur la bouche et pris sa main pour l’approcher de son sexe, en lui intimant le silence, « sinon, il irait en prison ».

La seconde compagne de l’agent d’entretien (deux fils, ensemble), l’accusait aussi de viol. Ils ont vécu à Saint-Nicolas-du-Pélem (22), Ploërdut et Séglien, de 2004 à 2015. Période où la sœur de sa compagne aurait subi des attouchements quand elle gardait les enfants. Lui évoquait un complot de son ex pour récupérer la garde des garçons.

Retrait de l’autorité parentale et inscription au Fijais

Après avoir refait sa vie avec une mère de famille, à Séglien, deux de ses filles s’étaient rendues aussi, à la gendarmerie, en février 2017. L’une l’accuse de viols, quand elle avait 15 ans et ce à 15 reprises. La cadette de 13 ans dénoncera, après coup, en janvier 2018, sa « relation amoureuse réciproque. « J’étais amoureux d’elle ; je sais ce n’est pas normal ; il y a eu des bisous sur la bouche, des câlins mais jamais d’atteinte sexuelle », s’est-il défendu.

Incarcéré depuis 2018, le Morbihannais encourrait 20 ans de réclusion. L’avocat général a requis une peine de quinze années de réclusion criminelle. Le verdict a été rendu ce vendredi après plusieurs heures de délibéré : l’accusé a été condamné à 13 ans de réclusion criminelle, cinq ans de suivi sociojudiciaire avec interdiction de toute activité en lien avec des mineurs, retrait de l’autorité parentale, inéligibilité pendant dix ans et inscription au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).

Article du 6 Avril 2022 :

Elles sont assises aux premiers rangs de la cour d’assises du Morbihan.

Toutes les six ont dénoncé les faits de nature sexuelle dont elles accusent l’homme de 39 ans qui, depuis ce lundi 4 avril, comparaît pour agression sexuelle sur sa fille ; viol et violences physiques sur l’une de ses ex-compagnes, agressions sexuelles sur la sœur de celle-ci et viols sur deux filles d’une autre ex-compagne.

Six plaignantes issues de son entourage dont cinq mineures lors des faits.

Sa fille, née d’une première union, s’était rendue, avec sa mère, le 16 novembre 2017, à la gendarmerie de Rostrenen.

Le couple s’était séparé en 2002, après deux ans de vie commune. Depuis, l’adolescente le voyait dans le cadre du droit de visite.

Elle affirmait que chez lui, il lui avait imposé des baisers sur la bouche et pris sa main pour l’approcher de son sexe, en lui intimant le silence, « sinon, il irait en prison ».

Elle dira avoir, alors, 12-13 ans.

Elle évoquait aussi des SMS « un peu bizarres » à connotation sexuelle adressés à une amie à elle et qui avait porté plainte pour corruption de mineure.

Ces messages, le père de famille de Séglien, ne les conteste pas, admettant avoir une attirance pour les jeunes filles.

En revanche, il nie tout geste déplacé sur sa fille :

« Il ne s’est jamais rien passé avec elle ».

Pour lui, les relations avec elle étaient bonnes.

« Oui, je l’ai déjà prise dans les bras et je lui ai fait des bisous sur la bouche mais sans rien de sexuel ; peut-être qu’elle l’a mal perçu… », dit-il.

Lors de l’enquête, il avait émis l’idée d’une vengeance de sa part, pour ne pas avoir demandé sa garde et lui avoir acheté un scooter.

À la barre, la jeune femme lui renvoie sa souffrance d’avoir eu à supporter tout ça…

« J’ai beaucoup de haine pour lui », dit-elle.

 

Menacée de mort si elle parlait…

La seconde compagne de l’agent d’entretien (deux fils, ensemble), l’accusait aussi de viol.

Ils ont vécu à Saint-Nicolas-du-Pélem, Ploërdut et Séglien, de 2004 à 2015.

Période où la sœur de sa compagne dit avoir subi des attouchements quand elle gardait les enfants.

Lui, nie encore et évoque un complot de son ex pour récupérer la garde des garçons.

Après avoir refait sa vie avec une mère de famille nombreuse, à Séglien, deux de ses filles s’étaient rendues aussi, à la gendarmerie, en février 2017.

L’une l’accuse de viols, quand elle avait 15 ans et ce à 15 reprises.

La cadette de 13 ans dénoncera, après coup, en janvier 2018, sa « relation amoureuse réciproque » avec lui et ses deux ans de viols et agressions sexuelles, en étant menacée de mort si elle parlait

« J’étais amoureux d’elle ; je sais ce n’est pas normal ; il y a eu des bisous sur la bouche, des câlins mais jamais d’atteinte sexuelle », réagit-il.

Placé en garde à vue le 11 septembre 2018, il partageait, depuis six mois, sa vie avec une adolescente de 16 ans, en fugue de son foyer…

Depuis, il est incarcéré et encourt 20 ans de réclusion. Verdict vendredi 8 avril.

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