Moncé-en-Belin | 10 mois de sursis pour détention et diffusion de pédopornographie

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Pédocriminel En liberté

Il possède 5 244 images pédopornographiques, ainsi que de nombreuses vidéos insoutenables
Un homme habitant Moncé-en-Belin (Sarthe) a été jugé lundi 4 avril 2022 au Mans (Sarthe) pour détention et diffusion d’image d’un mineur présentant un caractère pornographique.

Lundi 4 avril 2022, un homme a été jugé par le tribunal du Mans (Sarthe) pour détention et diffusion d’images d’un mineur présentant un caractère pornographique.

Il possédait 5 244 images pédopornographiques.

L’homme aura été actif sur Internet pendant plus d’un an de mai 2019 à octobre 2021 jusqu’à son interpellation par des agents spécialisés dans la traque des prédateurs sur Internet.

Il diffuse les images

Les gendarmes qui l’interpellent découvrent que cet habitant de Moncé-en-Belin possède 5 244 images à caractère pédopornographiques, ainsi que de nombreuses vidéos insoutenables du même acabit.

Images qu’il ne se contente pas de posséder, mais qu’il diffuse aussi.

Interrogé par un enquêteur sur l’image qu’il a en fond d’écran, l’homme répond sans sourciller « une moto » alors qu’il s’agit en réalité d’une image pédopornographique particulièrement abjecte.

« J’ai compris que je risque gros »

Devant le tribunal, l’homme aux cheveux bruns avec une calvitie naissante, au visage avenant, portant des lunettes et à l’allure du parfait voisin, n’a pas nié les faits qui lui sont reprochés.

Célibataire, salarié et propriétaire de sa maison à Moncé-en-Belin, l’homme qui n’a pas de casier judiciaire a reconnu qu’il « avait une attirance pour les enfants » et s’est voulu rassurant :

“Aujourd’hui c’est terminé. J’ai compris que je risque gros”

« Monsieur n’est pas un monstre »

Dans son réquisitoire, le procureur a requis une peine de 10 mois de prison assortis d’un sursis probatoire, une obligation de soins, l’interdiction de toute activité avec des enfants pendant 10 ans ainsi qu’une inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAIS).

L’avocate du prévenu qu’elle a décrit comme « quelqu’un de renfermé qui a un mal-être », a déclaré:

« Monsieur n’est pas un monstre même si ces photos donnent une image négative et désagréable »

Ajoutant que son client se « voit comme quelqu’un d’horrible« , elle a demandé une réduction de la peine requise à l’endroit de son client « fragile » et qui « éprouve du remords ».

10 mois de prison avec sursis

Suivant les réquisitions du procureur, le tribunal a reconnu le prévenu coupable des faits qui lui sont reprochés ; et l’a condamné à 10 mois de prison assortis d’un sursis probatoire de deux ans.

En plus d’une obligation de soins, le prévenu est interdit d’exercer toute activité avec des enfants pendant 10 ans.

Il est enfin inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’Infractions sexuelles ou violentes (FIJAIS).

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