Savenay | Laxisme judiciaire pour le pédocriminel aux multiples victimes

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Pédocriminel En liberté

Une fillette de 3 ans était soumise à des gages à caractère sexuel
Un homme de 29 ans vient d’être condamné pour avoir commis des agressions sexuelles sur une fillette de 3 ans en 2016 et sur des enfants des amis de ses parents entre 2006 et 2012.

En août 2016, une fillette âgée de 3 ans dit à ses parents :

« J’en ai marre du copain de la fille de nounou, il me donne des bonbons pour me faire des caresses sur ma minette ».

Le papa se rend aussitôt à la gendarmerie de Guérande (Loire-Atlantique).

Interpellé, le jeune homme, aujourd’hui âgé de 29 ans, se trahit :

« Vous me parlez de mes cousines ? ».

En l’occurrence, ce sont les deux filles des meilleurs amis de ses parents, qui, elles, n’avaient jamais osé parler.

Lors du procès devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire, le 22 février 2022, la défense de cet habitant de Savenay n’a convaincu personne à propos des faits commis à Guérande :

« Elle me demandait des bonbons, je faisais cela pour qu’elle arrête. »

Les grands-parents étaient présents à l’audience, les parents ayant quitté la métropole pour tourner la page.

Les « cousines », 20 et 23 ans aujourd’hui, étaient, elles, accompagnées de leurs parents.

L’aînée a :

« Subi ses pulsions depuis l’âge de 8 ans jusqu’à la classe de troisième ».

La seconde a pris la suite.

Lors des rencontres à Montoir-de-Bretagne ou en vacances dans le Gard, le prévenu proposait :

« Le jeu de la vache folle ».

Elles devaient monter sur son dos, si elles tombaient, elles avaient un gage à caractère sexuel.

Taiseux, à la barre, le jeune homme consent :

« Je les ai touchées uniquement quand j’étais mineur, par immaturité, j’ai pensé à moi, pas à elles. J’avais des pulsions que je ne pouvais maîtriser ».

Il reconnaît se considérer comme pédophile.

La deuxième expertise psychiatrique décrit quelqu’un qui :

« Ne se remet pas en cause, soucieux surtout des ennuis causés », soulignant « sa dangerosité ».

Le jugement a été rendu mardi 5 avril. Reconnu coupable, le prévenu a été condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis probatoire renforcé.

Il a plusieurs obligations et plusieurs interdictions dont celles de tout contact avec les victimes et de toute activité auprès de mineurs.

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