Salies-de-Béarn | Le pédocriminel Joseph Morié de l’institut Beaulieu, condamné à 7 ans de prison, pour viols et agressions sexuelles sur mineurs

Violences gratuite, viols, agressions sexuelles, un foyer pour enfant comme beaucoup d’autre…

Le pédocriminel Joseph Morié alias Pierre Morié, était professeur polyvalent à l’Institut Beaulieu de Salies-de-Béarn

Joseph Morié alias Pierre Morié , 83 ans, a été condamné aujourd’hui à sept ans de réclusion, pour viols et agressions sexuelles sur cinq élèves, entre 1985 et 1994.

Il était professeur polyvalent à l’Institut Beaulieu de Salies-de-Béarn, destiné aux enfants présentant des difficultés d’adaptation. Il

Son avocat, Me Thierry Sagardoytho, a annoncé qu’il faisait appel, dénonçant un procès relevant de “l’archéologie judiciaire” tant les faits étaient anciens.

Me Thierry Sagardoytho défends le pédocriminel Multi-récidiviste.

L’enquête avait démarré après la plainte, en janvier 2009, d’une des cinq victimes présumées âgée aujourd’hui de 39 ans. Celle-ci avait affirmé avoir subi des agressions sexuelles de la part de Joseph Morié alors qu’elle avait 7 ans.

C’est “après avoir consulté un site” où témoignaient des anciens élèves qu’elle s’était rendue compte “que des jeunes femmes racontaient des histoires similaires à la sienne”.

Les enquêteurs avaient alors recensé douze potentielles victimes. Certaines ont démenti, pour d’autres les faits étaient prescrits, et quatre enfin se sont portées parties civiles.

Selon les accusations, l’enseignant agissait selon le même mode opératoire, sans violence, mais par chantage sur les notes, sur des leçons de soutien ou récompenses. Certaines victimes auraient subi pendant quatre ans, une fois par semaine, des pénétrations sexuelles.

L’octogénaire, au casier judiciaire vierge, a constamment nié les faits, admettant seulement que les élèves, nées entre 1978 et 1981, “montaient sur ses genoux” et affirmant qu’”elles venaient d’elles-mêmes”.

“Solange, qui avait dix ans, avait une poupée dans sa chambre, et cette même fillette le matin se faisait caresser le vagin. Elle porte les stigmates d’un traumatisme, de ce souvenir de Beaulieu, de cet effroi qu’elle a ressenti”, a plaidé Me Antoine Tugas, l’avocat de l’une des plaignantes.

“Elle a été victime d’agissements sexuels de M. Morié, mais aussi je tiens à le dire d’agissements institutionnels”, a-t-il insisté.

A l’époque, certains employés avaient en effet dénoncé les attitudes “ambiguës” de l’enseignant auprès de la direction, mais celle-ci n’avait pas donné suite à leurs alertes.

“Aujourd’hui c’est un homme de 83 ans, les experts psychiatriques nous ont dit qu’il n’y a pas de risque qu’il fasse quoi que ce soit, c’est un homme éteint”, avait pour sa part plaidé Me Thierry Sagardoytho.

Joseph Morié est resté impassible à la lecture du verdict.

Source : lefigaro

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