Saint-Nazaire | SURSIS pour agression sexuelle sur mineur en pleine rue

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Il l’a embrassé une dizaine de fois sur le côté du visage avant de lui lécher la joue.
Un homme de 30 ans a été condamné à six mois de prison avec sursis lundi 21 décembre 2020 pour l’agression sexuelle d’une collégienne à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

Un homme de 30 ans a été condamné à six mois de prison avec sursis lundi 21 décembre 2020 pour l’agression sexuelle d’une collégienne à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

Les faits remontent à l’après-midi du mardi 3 novembre 2020, aux abords de la place Poincaré.

La victime âgée de 15 ans rentrait à pied chez elle après sa journée de cours quand elle a été abordée par deux hommes.

L’un d’eux, alcoolisé, l’a attrapé par le bras avant de lui arracher son masque.

Il l’a embrassé une dizaine de fois sur le côté du visage avant de lui lécher la joue.

En se débattant, l’adolescente a pu se dégager de son emprise, avant d’être prise en charge par des passants qui ont appelé la police.

Le suspect a été rapidement appréhendé.

Cet homme de nationalité afghane, père de famille, a tenu des propos confus lors de sa garde à vue, niant tout acte sexuel, et parlant plutôt de « tendresse paternelle ».

Une expertise psychiatrique, diligentée avant le procès, a conclu à « une altération modérée du discernement ».

« Il ne pouvait pas ignorer son refus »

Pour la procureure Margaux Raoul, l’intention délictuelle ne fait pas de doute :

Il a répété plusieurs fois “Ca va aller” lors de l’agression, c’est bien qu’il savait que ce qu’il faisait n’était pas normal.

La jeune fille s’est débattue, il ne pouvait pas ignorer son refus

Pour la défense, Me Marie Chedru a décrit un homme

« complètement perdu, aux troubles psychiatriques visibles »,

venu en France par ses propres moyens,

« après avoir subi la torture dans son pays ».

Ce demandeur d’asile, débouté en première instance, n’était pas présent à l’audience.

Il sera également inscrit sur le Fichier des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais).

Présente dans la salle, la maman de la victime a indiqué que sa fille ne souffrait pas de traumatisme

« mais avait eu très peur sur le moment ».

 

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