Saint-Martin-des-Champs | Un homme condamné à du sursis pour détention de pédopornographie

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Pédocriminel En liberté

Lors de leur première rencontre, il lui a imposé la vue de films à caractère pédopornographie
Ce lundi 28 mars 2022, un Saint-Martinois, âgé de 50 ans, a été condamné à huit mois de prison avec un sursis probatoire pendant deux ans pour détention d’images de mineurs présentant un caractère pédopornographique.

Un homme, âgé de 50 ans, était renvoyé ce lundi 28 mars 2022, devant le tribunal judiciaire de Brest pour détention d’images de mineurs présentant un caractère pornographique, faits commis de janvier 2016 à novembre 2021, à Saint-Martin-des-Champs.

« J’éprouve du dégoût et une attirance »

Le délit du quinquagénaire est révélé suite à la dénonciation d’une femme qu’il a rencontrée sur le site « Meetic ».

Lors de leur première rencontre à son domicile, il lui a imposé la vue de films à caractère pédopornographique.

Ces « films à gerber » selon ses dires, ont aussitôt conduit cette dernière vers le commissariat de Morlaix.

Après avoir nié dans un premier temps, l’homme confie aux enquêteurs:

« je suis un malade et j’ai besoin d’aide »

Bien plus, il leur précise:

« Je lui ai montré ces films pour qu’elle me dénonce car j’éprouve du dégoût pour moi »

Le prévenu réitère ces paroles devant le tribunal:

« J’ai honte d’avoir enregistré ces saloperies »

Et d’ajouter:

« Je m’excuse »

Le président Christophe Subts lui rappelle alors:

« Il y a dans ces images des enfants abîmés à vie »

En costume noir à la barre, l’homme avoue avoir vécu « entre dégoût et attirance » pendant une période sombre de sa vie.

L’expert psychiatre décrit d’ailleurs « une personne seule confrontée à une immaturité sur le plan affectif ».

Des images qui suscitent la nausée

Arthur Rigal, représentant du parquet, relève la sincérité de celui qui n’élude pas son « attirance » en espérant néanmoins que « le dégoût » l’emporte.

Il poursuit son réquisitoire en insistant sur la réalité « enfants torturés » et « la nausée que ces images suscitent ».

Il requiert dès lors un an d’emprisonnement avec sursis ainsi qu’un suivi sociojudiciaire pendant quatre ans.

Au milieu du prétoire, le prévenu tient à remercier les policiers qui l’ont aidé à comprendre la dangerosité de ses actes.

Il a été condamné à huit mois de prison avec un sursis probatoire pendant deux ans.

L’inscription obligatoire sur le fichier des délinquants sexuels est enfin actée.

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