Saint-Marcel | Un retraité piégé par des enquêteurs sur internet
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 14/09/2022
- 21:20
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Présentant bien, Pascal B., 61 ans et habitant de Saint-Marcel (Eure), semble au-dessus de tout soupçon.
Pourtant, un côté obscur se cache derrière son honorabilité de façade.
Déjà inquiété pour son attirance pour les jeunes filles en fleur en 2010, il a ainsi renoué avec ses vieux démons.
Et manque de chance pour lui, les belles jeunes filles étaient en fait des enquêteurs d’une unité de lutte contre la pédopornographie.
Relation tarifée
Le 10 janvier 2020, sur le chat d’un site de rencontres, il n’a ainsi pas pu résister aux charmes d’Élisa 2005 demeurant à Yvetot.
Alors, il s’est masturbé devant sa webcam et lui a proposé une relation sexuelle tarifée.
Puis, peu de temps après, le 28 juillet de la même année, il a été attiré par Éloïse 2007 de Forges-les-Eaux.
D’où de nouvelles scènes de masturbation.
Convaincus du bien-fondé du « jamais deux sans trois », les enquêteurs qui se cachaient derrière les avatars ont rapidement identifié le sexagénaire.
« Je ne suis pas fier »
Le prévenu jugé pour ses appétences coupables au tribunal d’Évreux a déclaré:
« Je suis outré de mes gestes. Je ne suis pas fier. Ayant sombré dans la solitude voici maintenant 3 ans, le site me fait sortir la tête hors de l’eau. Ce n’est pas un site porno et il n’y a pas que des mineurs »
Peut-être.
Reste que selon le parquet :
« Son profil est particulièrement inquiétant car entre 2010 et 2022 il a été addict au site C… Certes, cela n’est pas répréhensible. Par contre, ce qui l’est, c’est d’exhiber son sexe quand les avatars se présentent comme des mineures. Nous connaissons tout de son anatomie ! »
« Il a fréquenté pendant 11 ans ce site »
12 mois de prison ferme étant requis, l’avocat de la défense, Me El Atmani n’a nullement chercher à nier l’attirance pour les mineures de son client.
Néanmoins, selon lui :
« Il a fréquenté pendant 11 ans le site et il n’a jamais été attrapé. Cela montre, qu’au total, il ne présente pas de pathologie addictive ».
Condamné à de la prison ferme
Pascal B. a finalement été condamné à 12 mois de prison dont 6 mois assortis d’un sursis probatoire (36 mois) comprenant une obligation de soins et une interdiction de contact avec des mineurs.
Il est en outre désormais inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.
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