Saint-Maixentais | Un père incestueux écope de sept ans de prison pour le viol de sa fille

Reconnu coupable de viols et d’atteintes sexuelles sur sa fille alors âgée d’une petite dizaine d’années

Après deux jours de procès, la cour d’assises des Deux-Sèvres a condamné, le vendredi 6 décembre 2019, un Parthenaisien de 42 ans, reconnu coupable de viols et d’atteintes sexuelles sur sa fille en 2013. Il a été condamné à 7 ans de prison ferme et son autorité parentale lui a été retirée.

Le vendredi 6 décembre 2019 un peu avant 18 h et après trois bonnes heures de délibérations, la cour d’assises des Deux-Sèvres, réunie au palais de justice de Niort depuis la veille pour ce procès, a rendu son verdict dans une affaire de « viols incestueux » et d’« atteintes sexuelles » perpétrés en 2013 sur une mineure de moins de 15 ans.

Un Parthenaisien de naissance aujourd’hui âgé de 42 ans a écopé de sept années d’emprisonnement ferme quand le parquet général, représenté par le vice-procureur de la République de Niort, Nicolas Leclainche, en avait requis six.

Cette sanction est complétée par un suivi sociojudiciaire courant sur cinq ans, la justice fixant à trois années d’emprisonnement de plus la peine encourue si le quadragénaire, par ailleurs déchu de son autorité parentale, venait à ne pas respecter cette mesure.

Enfin, son nom figure désormais dans le fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes, ou Fijais.

Les conneries que j’ai faites à ma fille, c’est inadmissible : je suis en colère après moi

Dans la matinée du jeudi 5 décembre 2019, l’accusé, qui comparaissait libre puisqu’il avait été placé sous contrôle judiciaire après moins d’un mois passé en détention provisoire, avait exprimé ses regrets tout en sanglotant, un mouchoir entre les mains :

« Les conneries que j’ai faites à ma fille, c’est inadmissible. Je suis en colère après moi ».

S’il a reconnu les atteintes sexuelles, il a nié avoir violé à plusieurs reprises la partie civile, alors âgée d’une petite dizaine d’années et née de sa relation avec son premier amour.

Les méfaits ont été commis au domicile du mis en cause, situé dans le Saint-Maixentais et qu’il partage avec la deuxième femme de sa vie.

Défendu par l’avocat niortais Me Guillaume Germain, le condamné, qui encourait jusqu’à vingt ans de réclusion criminelle, dispose de dix jours pour faire appel : il s’agit de sa toute première condamnation.

Représentant la victime et sa mère, Me Franck Boezec, du barreau de Nantes, en Loire-Atlantique, n’avait pas formulé de demande de huis clos.

 

Source : lanouvellerepublique.fr

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