Saint-Lô | Un récidiviste de 34 ans jugé pour viols sur sa voisine de 3 ans, agressions sexuelles, production et échange de pédopornographie

Le procès d’un homme de 34 ans s’est ouvert lundi 20 mai 2019 devant la cour d’assises de la Manche, à Coutances. Il est jugé pour des viols et agressions sexuelles, notamment sur sa voisine de trois ans.

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Lundi 20 et mardi 21 mai 2019, un homme de 34 ans, de Saint-Lô (Manche) a comparu devant la cour d’assises de la Manche, à Coutances, pour des viols, agressions sexuelles, corruption, le tout sur des mineures de 15 ans en récidive légale.

En décembre 2016, l’office de répression des violences faites aux personnes apprend qu’un service d’enquêtes britannique vient d’interpeller un homme en possession de photos d’une fillette nue, en compagnie d’un homme adulte.

Dès janvier 2017, une perquisition au domicile de l’accusé est menée.

Des milliers de photos et de vidéos pédopornographiques sont découvertes sur le disque dur de l’ordinateur personnel du mis en cause et sur son téléphone portable.

Certaines datant de 2016 le mettent en scène abusant sexuellement de sa petite voisine de trois ans.

L’accusé lui montrait des films pornographiques pour l’habituer à des pratiques sexuelles innommables en regard de son très jeune âge, consistant en des attouchements, des introductions digitales, des masturbations et des fellations.

Lors de l’instruction, l’accusé reconnaît tous les faits qui lui sont reprochés envers sa petite victime de trois ans et la diffusion et l’échange d’images pédopornographiques avec d’autres “pédo internautes”.

Il reconnaît également l’agression sexuelle de la petite cousine de 10 ans, lors de l’été 2016.

Il profitait d’une balade en compagnie de cette dernière qu’il portait sur son dos et de ses parents, récents amis, suite à des services de mécanique automobile qu’il rendait, pour lui toucher le sexe à deux reprises.

Les faits étaient dénoncés par la victime en mars 2017.

En audience, le mis en cause reconnaît avoir profité de la venue “seule” de sa jeune victime de trois ans pour jouer avec ses chats, pour “abuser” d’elle à une vingtaine de reprises et réitère ses aveux concernant sa cousine.

Il émet des “oui” laconiques, sans pouvoir expliquer son passage à l’acte, malgré tous les suivis socio-judiciaires auxquels il a été soumis avant les faits.

Le président rappelait en effet l’état de récidive légale de l’accusé, pour avoir été condamné par la cour des mineurs de l’Aisne, en 2003.

Les divers experts déniaient toute atténuation de responsabilité à l’accusé et reconnaissaient un traumatisme consistant en de la honte coupable concernant les jeunes victimes.

La journée du lundi 20 mai 2019 se terminait par l’audition des parents de la plus jeune victime, visiblement dépassés par la situation.

Source : La Manche Libre

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