Grande-Bretagne | Une mère de famille arrêtée après avoir prévenu ses voisins que l’un d’eux était un pédophile

Arrêtée pour avoir prévenu ses voisins qu’un pédophile avait emménagé dans leur rue

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Cette maman a été alertée par le comportement suspect d’un de ses nouveaux voisins. Après avoir découvert qu’il avait été condamné pour pédophilie, elle a prévenu tous son voisinage.

En 2017, la Britannique Claire Varin rencontre Tom, son nouveau voisin. Après s’être présenté, Tom commence à discuter avec les deux filles de la famille, âgées de 12 et 8 ans. Le lendemain, il se représente devant la maison familiale pour emmener les deux filles cueillir des baies.

Une demande singulière que les parents déclineront, ce qui n’empêchera pas Tom d’offrir des baies aux fillettes par la suite. Face à ce comportement jugé suspect, Mme Varin se rendit à la police pour vérifier le passé de Tom.

Une demande possible en Angleterre grâce à la loi « Sarah Payne » , du nom d’une jeune fille décédée en 2000 après avoir été agressée par un pédophile déjà condamné. Selon cette loi, un parent ou un soignant peut demander aux forces de l’ordre si une personne est connue pour des faits de pédophilie. La police peut alors divulguer l’information si elle estime que c’est dans l’intérêt de l’enfant.

Clause de confidentialité

C’est ce qui s’est passé dans le cas de Mme Varin. Elle a appris que Tom avait été condamné à huit mois de prison pour possession d’images pédopornographiques. Elle a cependant dû signer une clause de confidentialité qui l’interdisait d’en parler à qui que ce soit. Une clause qu’elle ne respectera pas.

« C’était une nouvelle horrible. Mes voisins avaient tous des enfants. Et si jamais il s’était passé quelque chose? Comment est-ce que j’aurais pu continuer à vivre? »

se demande-t-elle au Mirror.

Arrêtée après avoir insulté Tom lors d’une soirée trop arrosée, Claire sera finalement convoquée au commissariat. Là, elle est poursuivie pour

« divulgation d’informations personnelles » avant que la police n’abandonne les charges « après l’apparition de nouvelles preuves. »

Source : metrotime

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