Saint-Denis | ​ Attouchements sur une fillette, il est condamné à trois ans avec sursis

non

L’homme qui dit avoir été possédé a été condamné à 3 ans de prison dont 1 an avec sursis.
prison-7161142
Un homme paraît devant le tribunal de Saint Denis, jugé pour agression sexuelle sur une fillette de 8 ans. Il justifiait son comportement par la possession des esprits. Le tribunal le déclare coupable, Il sera condamné à 3 ans de prison avec sursis et interdiction de tout contact avec des mineurs.

“Ma fille a fait des cauchemars tous les soirs pendant un an”

ce sont les mots d’un père face à celui qui a fait subir des agressions sexuelles pendant neuf mois à sa fille de 8 ans.

Devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis, l’ancien ti père de la petite, J.M, était jugé ce mardi.

C’est en novembre 2019 que la petite s’était confiée à sa maitresse qui la trouvait “angoissée” et que l’école a fait un signalement.

Attouchements et masturbation devant des films pornographiques alors que la victime était à côté, et une mère qui, lors d’un premier signalement, ne l’a pas crue.

Les mots de la petite, qui ne s’inventent pas à cet âge, le témoignage d’une copine à elle, ainsi que les aveux du prévenu ont suffi pour le condamner.

Suite à la plainte déposée en novembre, J.M était parti en Afrique pendant trois mois.

Objectif : enlever les “djinns” ou mauvais esprits qui seraient la cause de son comportement.

“Elle dit la vérité, n’a-t-il cessé de répéter, mi reconnaît ke sak mi la fé lé pa normal. J’ai quatre enfants et je suis grand-père, j’essaye de comprendre pourquoi j’ai fait ça mais je comprends pas”.

Lui-même agressé alors qu’il était enfant, son comportement en serait peut-être le résultat. C’est ce que sous-entend la procureure avant d’évoquer une “addiction où l’on est dépossédé de soi et on entre dans la pathologie”.

Elle a donc requis une peine “essentiellement concentrée sur le soin”, soit 3 ans de prison dont 2 ans avec sursis, l’interdiction d’entrer en contact avec la victime et une obligation de soins.

J.M a été condamné à 3 ans de prison dont un an avec sursis ainsi qu’une interdiction de contact avec la victime, une interdiction de travailler avec les mineurs et une obligation de soins.

Il sera de plus inscrit au FIJAIS (fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes).

Source(s):