Riorges | L’homme qui a reconnu le viol d’un adolescent est toujours en liberté…

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Pédocriminel En liberté

“Il s’agissait d’une fellation furtive parce qu’il s’était rendu compte que c’était inapproprié”
panneau "attention danger enfants"
Un Riorgeois de 46 ans est soupçonné d’avoir corrompu et agressé sexuellement un jeune garçon de son entourage. Les faits auraient été commis pendant près d’une année, en 2021. Au mois de mai de la même année, il l’aurait violé.

e père du jeune homme avait déposé plainte à la gendarmerie de Renaison. Mais étant donné que les faits qui auraient été commis se seraient déroulés à Riorges, c’est le commissariat de Roanne qui a pris la suite.

C’est une plainte déposée par le père de ce garçon de 16 ans qui a déclenché l’ouverture d’une enquête à l’encontre d’un Riorgeois de 46 ans et la saisine du Parquet de Roanne.

Le quadragénaire est un ami de la famille, considéré comme le parrain de l’adolescent. Ce dernier allait et venait donc régulièrement et en toute confiance à son domicile situé à Riorges. Mais le garçon, alors âgé de 14 ans :

“Aurait été victime d’un comportement très inapproprié d’une personne qui avait un ascendant sur lui”, relate Abdelkrim Grini, procureur de la République de Roanne.

Le chef du Parquet énumère :

“Ils auraient visionné ensemble des films à caractère pornographique à plusieurs reprises. Il l’aurait incité à consommer de l’alcool alors qu’il avait à peine 14 ans”.

Des faits qui relèvent de la corruption de mineur.

Il reconnaît des gestes “affectifs”. Il dit qu’il n’a jamais voulu lui faire de mal (…). Il met aussi ça sur le compte de l’alcool.

Le Riorgeois se serait également adonné à des attouchements sexuels au préjudice du garçon domicilié en Côte roannaise, pendant près d’un an, en 2021. La même année, au mois de mai, celui-ci aurait aussi été victime d’un viol. Celui qu’il considérait comme son parrain lui ayant pratiqué une fellation.

Interpellé et placé en garde à vue au début du mois de juin 2023, l’homme, dont le casier judiciaire est vierge, “a reconnu sans reconnaître”, dévoile Abdelkrim Grini.

“Il reconnaît des gestes ‘affectifs’. Il dit qu’il n’a jamais voulu lui faire de mal. Qu’il s’agissait d’une fellation furtive parce qu’il s’était rendu compte que c’était inapproprié… Or le jeune homme dit que ça a duré longtemps. Il met aussi ça sur le compte de l’alcool.”

Placé de nouveau en garde à vue ce mardi 11 juillet, le quadragénaire a été présenté à un juge d’instruction roannais le lendemain en vue d’une mise en examen pour corruption de mineur, agression sexuelle sur mineur et viol sur mineur de moins de 15 ans.

Le procureur de Roanne a requis son placement sous contrôle judiciaire, et non la détention provisoire “en raison de l’ancienneté des faits”, avec l’interdiction d’entrer en contact avec la victime et ses parents, d’exercer toute activité en lien avec des mineurs, et une obligation de soins. Des réquisitions suivies par le juge d’instruction.

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