Pontoise | Un adulte jugé pour « atteinte sexuelle » et non « viol » sur une fillette de 11 ans

Un homme de 28 ans sera jugé mardi après-midi devant le tribunal correctionnel de Pontoise pour avoir eu une relation sexuelle avec une enfant de 11 ans. Les faits ont été qualifiés d’« atteinte sexuelle » par le parquet alors que la partie civile demande à les voir requalifiés en « viol ».

L’audience de cette affaire, révélée par Médiapart, a débuté ce mardi à 13 h 30 à Pontoise (Val-d’Oise).

Les faits se sont déroulés le 27 avril dans le Val-d’Oise.

D’après le site d’information, une petite fille de 11 ans accepte de suivre un homme qui l’a abordée dans un square.

Il l’emmène dans un immeuble où ils auront deux relations sexuelles.

Malgré le très jeune âge de la jeune fille, les enquêteurs ont considéré que cette relation était consentie.

De son côté, la famille de la fillette a porté plainte pour viol, décrivant une enfant tétanisée.

La victime étant mineure, l’avocate de la partie civile a demandé le huis clos mais le parquet de Pontoise a indiqué qu’il comptait demander la levée partielle du huis clos pour que la presse puisse assister à l’audience.

Cinq ans de prison au lieu de 20 ans

L’homme est renvoyé pour « atteinte sexuelle sur une mineure de moins de quinze ans » car le parquet a estimé :

« que dans le cas d’espèce, il n’y avait eu ni violence, ni contrainte, ni menace, ni surprise », selon une source proche du dossier.

Le ministère public s’est fondé sur l’article 227-25 du code pénal qui stipule que :

« le fait, par un majeur, d’exercer sans violence, contrainte, menace ni surprise une atteinte sexuelle sur un mineur de 15 ans est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende ».

L’âge de la majorité sexuelle est fixé à 15 ans en France, en référence à l’âge de la puberté.

En-dessous de 15 ans, toute relation sexuelle avec un majeur équivaut à une « atteinte sexuelle », même si le mineur est consentant.

Comment définir le consentement ?

La loi française

« ne fixe pas d’âge de discernement, il appartient aux juridictions d’apprécier si le mineur était en état de consentir à la relation sexuelle en cause », a rappelé le Conseil constitutionnel dans une décision de février 2015.

La famille de la fillette conteste la qualification d’atteinte sexuelle, car la fillette n’était « pas consentante » et affirme que la relation subie correspond pénalement au viol — et non à une atteinte ou agression sexuelle — puisqu’il y a eu pénétration.

Le viol relève de la cour d’assises et est passible, quand la victime est mineure, de 20 ans de réclusion criminelle.

Source : Ouest france

NDWP: Nous avons dépassé les limites, c’est inacceptable ! Requalifier un viol en atteinte sexuelle est intolérable. 

Le Lobby pro-pédo en marche : 

http://wanted-pedo.com/bis/corrine-audouin-lobby-pro-pedo-action-a-france-inter-couvert-de-debat/

 

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