Pau | Il propose de l’argent à une lycéenne de Pau contre ses faveurs

Une lycéenne de 16 ans a été accostée, jeudi, à proximité du lycée Saint-John Perse par un homme en voiture.

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Un prédateur sexuel rôde-t-il à proximité du lycée Saint-John Perse ? Jeudi matin vers 10h, une voiture s’est arrêtée près de Julie, une lycéenne de 16 ans, exemptée de sport et qui attend ses amies à la sortie du gymnase, rue Jean Geneze.

« J’ai d’abord cru que c’était la voiture de ma sœur. C’était le même modèle, raconte-t-elle. J’ai ensuite pensé que c’était quelqu’un qui demandait son chemin. »

 « Il a sorti quatre ou cinq billets de cent de son portefeuille et m’a demandé si ça m’intéressait de gagner de l’argent. »

Elle s’approche. Un homme dans la cinquantaine ouvre la vitre. « Il a sorti quatre ou cinq billets de cent de son portefeuille et m’a demandé si ça m’intéressait de gagner de l’argent. J’ai dit non. »
L’homme rétorque qu’ils allaient « passer un petit moment agréable tous les deux ».

Julie panique. « Je suis très vite partie vers la personne la plus proche que j’ai pu trouver, une dame qui était au téléphone, puis mes copines sont arrivées. »

« J’ai eu peur »

La voiture est une Opel Zafira de type familiale et de couleur grise. L’adolescente a déposé une main courante, ce vendredi, au commissariat de police de Pau.

« Je sais exactement à quoi ressemble la personne. Les policiers m’ont présenté un fichier de 198 ou 199 personnes. Il n’était pas dedans. »

Si elle a fait la démarche de se rendre au commissariat, c’est, dit-elle, pour « éviter que cela arrive à d’autres filles. »

« Moi, j’ai 16 ans, je ne suis pas très grande, je ne ressemble pas à une fille de 18 ans. Je me dis que ça peut être un genre de pédophile. J’ai eu peur. »

Une peur qu’elle ressent toujours depuis cette mésaventure. « Dès qu’une voiture ralentit près de moi, j’ai peur. »

Elle espère que son témoignage incitera d’autres filles qui auraient pu être abordées à signaler les faits au commissariat. « Si elles amènent d’autres renseignements, peut-être que les policiers pourront l’identifier pour qu’il arrête de faire ça. »

Source : http://www.larepubliquedespyrenees.fr/

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