Niort | Un quadragénaire du Thouarsais jugé aux assises pour viol sur mineur, il produisait de la pédopornographie et aurait fait 9 victimes

Comme prévu, le premier des quatre procès de cette nouvelle session de la cour d’assises des Deux-Sèvres, réunie au palais de justice, se déroule à huis clos, ceci à la demande des avocats des parties civiles (NR de lundi).

Un habitant du Thouarsais, placé en détention provisoire depuis qu’il s’est constitué prisonnier à la gendarmerie au mois de décembre 2016, répond d’agressions sexuelles et de viols commis sur des mineurs de moins de 15 ans. certains par personne ayant autorité, d’enregistrement ou de captation d’image à caractère pornographique et de corruption de mineurs de moins de 15 ans ainsi que de consultation à titre habituel de sites internet à caractère pédopornographique.

Défendu par Me Julie Adenot, ce quadragénaire, divorcé et père de trois enfants dont deux figurent parmi les neuf victimes identifiées – six sont parties civiles –, encourt vingt années de réclusion criminelle.

Les crimes et les délits que l’accusé a pour la plupart reconnus ont été commis entre 2010 et 2016 : à son domicile, le mis en cause avait notamment installé une caméra dans sa salle de bains, filmant à leur insu certaines victimes alors nues, puis diffusant photos et vidéos sur des réseaux web pédopornographiques.

Source : La Nouvelle République

Actualisation du 19/05/19 : L’accusé a été condamné à vingt années de réclusion criminelle

Il a été reconnu coupable de la totalité des crimes et délits qui lui étaient reprochés entre 2010 et 2016, notamment des viols et des agressions sexuelles commis sur des mineurs de moins de 15 ans, parfois par personne ayant autorité ou par ascendant puisque deux de ses trois enfants et un neveu figurent parmi les neuf victimes identifiées, six étant parties civiles.

Il a également été sanctionné pour captation d’image à caractère pornographique de mineur – il avait dissimulé une caméra dans la salle de bains de son logement –, corruption de mineurs et consultation à titre habituel de sites internet à caractère pédopornographique.

Le quadragénaire, qui s’est aussi vu retirer son autorité parentale sur ses deux filles encore mineures, devra se soumettre à un suivi sociojudiciaire courant sur une décennie : cette mesure comprend notamment une injonction de soins et l’interdiction d’entrer en contact avec son neveu.

S’il venait à ne pas respecter ces obligations, il encourt cinq années de prison supplémentaires, a ajouté la présidente de la cour d’assises, Marie-Noëlle Billaud.

Par ailleurs, interdiction lui est faite, à titre définitif, d’exercer une activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact habituel avec des enfants.

Et son nom figure désormais dans le fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes, ou Fijais.

Source : La Nouvelle République

 

Source(s):