Neulise | Mandat d’arrêt contre le pédocriminel récidiviste Lionel Boulesteix

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Pédocriminel En liberté

Coupable de viols sur mineur, il avait déjà échappé à la prison en 2007 pour des faits similaires
Un mandat d’arrêt a été décerné à l’encontre d’un Roannais de 43 ans pour avoir imposé des caresses à caractère sexuel à un mineur de moins de 15 ans.

Les faits se sont déroulés durant trois ans à Neulise. Trois longues années de peur et de honte pour la victime, un adolescent de 14 ans.

Alors que ses parents se sont séparés, un ami de la famille, Lionel Boulesteix, se propose de le garder régulièrement, lorsque le jeune garçon est chez sa mère et que cette dernière est absente. Une grande confiance est accordée à cet homme de 38 ans, apprécié des parents comme des deux enfants.

Même si une inquiétude avait envahi l’esprit de la mère, après avoir surpris le trentenaire et son plus jeune fils dans une étreinte langoureuse :

« Un câlin très appuyé ».

Elle avait interrogé son fils, qui lui avait alors assuré que rien de mal ne se produisait.

Et pourtant. À de multiples reprises entre décembre 2017 et mars 2020, l’homme se retrouve seul avec l’adolescent, dans sa chambre le matin, profitant de l’absence de la maman. Il l’oblige alors à des caresses, à des masturbations, à des fellations.

Il demandait au frère aîné de le laisser rentrer « pour faire une surprise » à l’adolescent.

Le jeune garçon tentera de repousser l’homme à plusieurs reprises, selon lui. En vain.

« Il me disait qu’il m’aimait, je lui répondais que pas moi. J’avais honte », expliquera le jeune garçon après avoir trouvé le courage de déposer plainte en octobre 2020, pour mettre fin à son calvaire.

Placé en garde à vue en août 2021, le quadragénaire a reconnu les faits, tout en minimisant sa responsabilité. Pour lui, le jeune garçon était consentant, pour ne pas dire demandeur.

« C’est lui qui me disait de venir, c’est lui qui se déshabillait. Je ne suis pas le seul fautif », avait-il alors déclaré aux gendarmes.

L’homme n’était pas présent à la barre du tribunal, ce mardi, pour s’expliquer.

« Une attitude peu courageuse », pour la substitut du procureur de la République, assurée que la victime avait subi les agressions sexuelles et que le prévenu se trouvait dans le déni de sa responsabilité.

Elle a requis quatre années de prison et demandé un mandat d’arrêt à l’encontre du trentenaire.

Des réquisitions « excessives » pour l’avocat du prévenu, qui a mis en avant la reconnaissance des faits par son client et laissé planer la question du consentement de la victime.

« Je vous demande de rendre justice, de donner une peine, pas un châtiment », a-t-il plaidé.

Déjà condamné en 2007 à trois ans de prison avec sursis pour des agressions sexuelles sur mineur de moins de 15 ans, Lionel Boulesteix a cette fois été condamné à quatre ans de prison, dont deux ferme, avec une obligation de soins et une interdiction de rentrer en contact avec la famille de sa victime. Un mandat d’arrêt a été décerné à son encontre.

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