Épinal | Viol et Attouchements sur deux sœurs, Cédric Petithomme, 37ans condamné à 6 ans de prison

MAJ du 21/10/17 : La cour d’assises des Vosges vient de rendre son verdict dans l’affaire de viols et d’agressions sexuelles sur deux jeunes filles entre 2006 et 2001. L’accusé a été condamné à 6 ans de prison.

Le procès de l’auteur présumé de faits de viol et d’agressions sexuelles sur deux très jeunes filles à Thaon-les-Vosges et Grandvillers entre 2006 et 2011, touche à sa fin.

Ce matin, au tribunal dEpinal, après la plaidoirie de Me Carine Deschamps pour les parties civiles, la représentante du Ministère public, Isabelle Rameau, a requis douze années de réclusion.

Pour elle, comme pour le conseil des deux filles et de leur maman, la culpabilité de l’accusé ne fait aucun doute. Maître Sebastien Bonnet va plaider, à son tour, en défense du même accusé.

La cour se retirera ensuite pour délibérer.

Après avoir délibéré pendant trois heures, la cour d’assises des Vosges vient de rendre son verdict dans l’affaire de viol et d’agressions sexuelles sur mineurs commis entre le début de l’année et la fin 2011 à Thaon-les-Vosges et Grandvillers.

Cédric Petithomme, 37 ans, a été reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés. Il a été condamné à six années d’emprisonnement et à l’inscription de son nom sur le fichier des délinquants sexuels. Le condamné a pris aussitôt la direction de la maison d’arrêt d’Epinal.

Source : Vosges Matin

L’accusé, un homme de 37 ans, nie en bloc les faits de viol et d’attouchements sexuels sur deux sœurs. La principale victime, Alexia, a témoigné hier pendant près d’une heure devant la cour d’assises des Vosges.

Pendant près une heure, ce lundi en milieu d’après-midi, Alexia, 19 ans aujourd’hui, a évoqué son mal-être.

Le décès de son papa, elle avait alors 7ans, une perte important de poids (25 kilos) ces mois passés et bien sûr les faits survenus alors qu’elle n’était qu’une gamine.

Des faits de viol (pénétration digitale, fellations) et d’attouchements sexuels par une personne ayant autorité (son beau-père), dénoncés en 2012, survenus à Thaon-les-Vosges et Grandvillers entre 2006 et 2011.

La jeune femme est revenue en détail sur ce qu’elle a enduré, a répondu aux questions de la présidente Catherine Hologne, de l’avocat général, Isabelle Rameau et de Mes Carine Deschamps et Sébastien Bonnet, avec clarté et précision.

Et puis, elle a fondu en larmes.

Juste avant, elle s’était tournée vers l’accusé, placé sous contrôle judiciaire depuis 2012, en lançant :

« Je sais que je ne retrouverai pas les années perdues, mais je voudrais qu’il avoue ce qu’il a fait. »

Un moment fort, poignant.

En compagnie de sa maman, Alexia a ensuite quitté la salle d’audience pour revenir un peu plus tard.

Lorsque sa sœur Noémie évoquait, pour sa part les caresses subies sur le dos et sur les fesses.

« Il n’est jamais allé plus loin », soulignait la sœur aînée.

Précédemment, Nadia la mère des deux sœurs, était revenue sur les années de vie commune normale avec son ex-compagnon avec lequel elle a eu une fille.

« Je ne mets pas en doute la parole de mes filles.

C’est inadmissible ce qu’il a fait. »

À l’ouverture des débats, hier matin, ou presque, l’accusé, père de sept enfants de trois unions différentes, avait d’emblée planté le décor.

« Je maintiens mes déclarations du début, Je conteste les faits.

Je reconnais en revanche la consommation de stupéfiants. »

Le troisième chef d’accusation.

Durant toute la matinée, les témoins ont défilé à la barre.

Ses anciennes compagnes, ses proches, sa concubine, avec laquelle il vit depuis plusieurs années, ont dépeint l’auteur présumé des faits, comme un bon père, mais aussi comme un manipulateur et un menteur.

Pêle-mêle, les uns et les autres ont parlé d’un garçon – qui a perdu son papa trop tôt – rendant service, sympathique, s’occupant des enfants, même s’il n’était pas toujours présent.

« J’aurais voulu qu’il soit davantage responsable », précisait l’une d’elles.

Qui enchaînait :

« ce qu’on lui reproche aujourd’hui, c’est grotesque, ça me choque. »

« Pour moi, il n’est pas coupable », révélait ensuite un cousin par alliance.

« Je n’ai jamais eu aucun doute sur lui », ajoutait sa compagne actuelle.

« On a un enfant de quatre ans, il a toujours été là pour moi. »

Un avis partagé par beaucoup, surpris de tels agissements.

D’autres ont mis en avant le mauvais côté du personnage :

« C’est un menteur, un manipulateur affectif.

Je regrette que ce soit le père de mon fils », confiait celle qui a partagé la vie de l’accusé pendant une année.

Source : Vosges Matin

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