Neufmanil | Un homme de 56 ans condamné à 12 mois de prison avec sursis pour agression sexuelle sur une mineure de 10 ans

Jean-Jacques, 56 ans, comparaissait devant le tribunal pour corruption de mineure et agression sexuelle imposée à une mineure de moins de 15 ans.

Le 5 octobre 2017, un signalement émanant des services de l’éducation nationale était déposé auprès du parquet d’Orléans suite à la dénonciation d’une agression sexuelle par une élève de 10 ans à l’infirmière scolaire de son établissement.

Le parquet d’Orléans ouvrait une enquête.

Entendue, la jeune fille révélait avoir été sexuellement agressée par le compagnon de la sœur de sa grand-mère.

Durant l’été 2013, passé chez sa grand-mère à Neufmanil, alors qu’elle sortait des toilettes, le prévenu lui aurait dit que si elle voulait, il pouvait lui montrer son sexe et que si elle avait des questions sur le corps humain des garçons, elle pouvait les lui poser.

Plus tard dans la journée, alors qu’ils étaient assis dans le jardin, il avait pris la main de la jeune victime, la mettant dans son pantalon et lui demandant de lui faire des chatouilles.

En 2018, le parquet d’Orléans s’était dessaisi de l’affaire au profit du parquet de Charleville-Mézières.

Le prévenu, entendu à son tour, niait d’abord les faits avant de déclarer dans une seconde audition :

« Si elle le dit, c’est que c’est oui, mais je n’ai aucun souvenir de ça ».

Entendu à nouveau, il revenait sur ses déclarations, contestant avoir eu le moindre geste déplacé.

A la barre, il niait à nouveau, expliquant que la jeune fille était certainement perturbée par la mort de sa grand-mère et le divorce de ses parents, et avait donc inventé les faits.

La victime se serait pourtant opposé au signalement des faits pour ne pas causer de chagrin à sa grand-mère, de son vivant.

Mais en 2014, une autre jeune fille de 13 ans déposait plainte, expliquant qu’un homme l’avait abordé à plusieurs reprises devant l’école, devenant chaque fois de plus en plus insistant.

L’affaire avait à ce moment-là été classée sans suite.

Le tribunal l’a condamné à 12 mois de prison avec sursis.

L’auteur des faits sera désormais inscrit au fichier des délinquants sexuels.

Source : Radio 8 Ardennes

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