Thionville | Un homme jugé pour atteinte sexuelle sur sa nièce de 8 ans

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Un quinquagénaire jugé pour atteinte sexuelle sur sa nièce
photo d'une fillette de dos avec son nounours
Le tribunal judiciaire de Thionville se prononcera le 28 septembre sur une affaire d’inceste mettant en cause un oncle et une de ses nièces. Dans les débats, ce mardi 31 août, ont été évoqués un conflit familial ainsi qu’une dette d’argent.

Environ un mois. C’est le laps de temps que se donne le tribunal judiciaire de Thionville pour donner sa réponse pénale dans ce dossier d’inceste présumé impliquant un quinquagénaire thionvillois, en fait l’oncle de la plaignante, âgée à l’époque de 8 ans et aujourd’hui majeure.

La parole de cette dernière a été recueillie officiellement des années plus tard par les policiers qui, dans leur Procès Verbal d’audition, détaillent le témoignage de la jeune fille : alors qu’elle dormait avec son cousin chez son tonton, ce dernier serait venu dans la chambre. Tandis qu’elle dormait, il aurait uriné dans sa main, puis essuyé le liquide avec un mouchoir.

Au cours de l’audience, rapidement, le contexte familial est évoqué. Il est question d’un climat général tendu, de sommes d’argent prêtées par le prévenu aux parents de la jeune fille et jamais rendues. On y apprend que le mis en cause a divorcé depuis, et que son ex-femme aurait révélé un de ses penchants fétichistes. Pratique sexuelle que la nièce dénoncera également par la suite.

Un an ferme requis

Une affaire glauque, convient Me Felici, conseil de la défense, laquelle soutient qu’il s’agit d’abord et surtout d’un règlement de comptes familial, entre adultes, avec au centre une mineure, dont les experts attesteront qu’elle ne présente pas de tendance mythomane, ni de propension à évoquer de faux souvenirs.

24 mois de prison dont 12 mois avec sursis simple ont été requis par le ministère public, ainsi qu’une interdiction d’entrer en contact avec la jeune femme et l’inscription au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais). L’avocat de la partie civile réclame quant à lui 15 000 € d’indemnisation au titre du préjudice moral.

Délibéré le 28 septembre.

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