Montgeron | soupçonné d’avoir agressé sexuellement sa fille de quatre ans, il est relaxé

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Pédocriminel En liberté

Il détenait 1260 photos à caractère pédopornographique
Ce mercredi 28 juin 2023, un homme âgé de 39 ans a comparu à la barre du tribunal judiciaire d’Evry-Coucouronne. Il est accusé d’avoir agressé sexuellement sa fille de 4 ans.

La représentante du ministère public se désole:

« Il faut que Monsieur entende et comprenne que des choses sont dérangeantes dans sa personnalité.

Et cela s’appelle de la pédophilie »

Il est accusé d’avoir détenu 1261 images à caractère pédopornographiques sur son téléphone portable et son ordinateur,

également d’avoir « touché le sexe et les fesses » de sa fille âgée de quatre ans au moment des faits.

 

Plusieurs faits d’agressions

Les faits se sont déroulés entre le 18 et le 26 février 2022, à Montgeron (Essonne).

Camille (le prénom a été modifié), quatre ans, est alors en vacances pendant une semaine chez son père.

Le 27 février, lorsqu’elle rentre chez sa mère, cette dernière constate que son comportement a changé.

Elle est « agitée, en colère, fait à nouveau pipi au lit ».

Le 4 mars 2022, sa mère l’emmène voir sa psychologue qui la suit depuis une dizaine de séances.

« À la suite des nombreuses sollicitations de la psychologue, l’enfant a révélé être en colère contre son père, car il lui aurait touché le sexe et les fesses avec son index et son majeur.

Elle a montré les gestes d’allers-retours, qu’elle aurait subi, entre ces deux parties intimes sur une poupée.

Camille a revu sa psychologue une deuxième fois.

Elle lui a à nouveau parlé de ces épisodes qui se seraient déroulés “tous les soirs de la semaine” , explique la présidente du tribunal.

Le 5 mars 2022, la mère se rend alors au commissariat pour porter plainte.

Dans la foulée, Camille est entendue par la police, le 8 mars 2022.

« Elle ne répond pas, elle écarte juste les jambes et montre son sexe, indique la présidente du tribunal.

Interrogée une deuxième fois, puis une troisième fois, elle ne dit toujours rien aux enquêteurs ».

 

Des faits en partie niés par le prévenu

L’enquête, et plus précisément les perquisitions menées au domicile du mis en cause, permettent de révéler qu’il détenait « 1260 photos à caractère pédopornographiques », dont 800 photos d’enfants en maillot de bain.

« Les enquêteurs ont également trouvé des photos de votre fille prises en contre-plongée, à la piscine, où l’on voit ses fesses et ses jambes.

Sur votre ordinateur, ils ont retrouvé la trace d’une connexion à un site qui permet de télécharger illégalement des images pédopornographiques », relate la présidente du tribunal.

Interrogé sur les faits, le prévenu reconnaît avoir détenu ces images pour alimenter ses « fantasmes malsains ».

Il nie néanmoins l’agression sexuelle incestueuse.

« Je ne ferai jamais de mal à ma fille. Ce n’est pas possible. C’est un complot de sa mère contre moi. »

 

Le prévenu relaxé

La procureure de la République requiert une peine de 24 mois d’emprisonnement intégralement assortie d’un sursis probatoire d’une durée de deux ans, et une interdiction pendant deux ans de voir la victime.

Comme l’a dit la psychologue durant son audition : « C’est beaucoup trop gros et bien ficelé pour que ce soit un mensonge. »

Plus indulgent, le tribunal relaxe le prévenu pour les faits d’agressions sexuelles, mais le condamne à huit mois d’emprisonnement intégralement assorti d’un sursis probatoire d’une durée de deux ans.

 

 

 

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