Montargis | Dix-huit mois ferme pour des attouchements sur sa nièce
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 24/03/2017
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Coupable d’attouchements sexuels sur sa nièce de huit ans, un homme de 45 ans a été condamné, mercredi, à dix-huit mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Montargis.
Lors de son audition par les gendarmes, Thierry avait tout d’abord nié s’être livré, à Montargis, à une agression sexuelle sur l’une des filles de sa sœur, dont il avait eu la garde du 30 janvier au 4 février 2015, en raison de l’hospitalisation du père.
Puis il avait lâché :
« Elle sortait de la salle d’eau et m’a demandé de l’essuyer.
J’ai pris une serviette et je l’ai juste frottée ».
La fillette, elle, n’avait jamais varié dans sa version : elle était en train de s’habiller lorsque son oncle était entré dans la salle de bain et avait fermé la porte à clé.
Après lui avoir placé une main sur la bouche, il lui avait caressé le sexe
« Alors, que dites-vous aujourd’hui ? », a interrogé le président Hervé Allain.
Le prévenu a finalement choisi de garder le silence.
En réalité, Thierry n’en est pas à ses premières démêlés avec la justice : en 2003, il avait été condamné pour des faits similaires.
Il vivait alors avec son épouse et ses trois enfants avec lesquels il n’a plus de rapports aujourd’hui.
S’agit-il d’un pédophile?? L’expertise médicale, parle de « probabilité », sans indication plus précise.
Depuis janvier, il est en revanche placé sous curatelle renforcée en raison d’une « altération de ses capacités mentales ».
« Un personnage repoussant »
Pour le substitut Freddy Marta, le prévenu reste néanmoins un « personnage repoussant » qui a :
« Compromis les chances d’une fillette d’avoir une vie sociale épanouie ».
« Regardez le : il ne sait pas ce qu’il lui arrive?! », a lancé Me Yannick Lysan, pour la défense, avant de révéler que la jeune victime avait aussi accusé son beau-père d’attouchements sexuels.
Pour lui, le doute existe et la relaxe s’impose.
Ce ne sera pas l’avis du tribunal qui contraint également le prévenu à huit ans de suivi socio-judiciaire.
Michel Rosso
Source : La République Du Centre
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