Mont-de-Marsan | Comparution libre pour avoir violé un enfant pendant 13 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 13/10/2021
- 20:30
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Ce mercredi 13 octobre, s’ouvre devant la cour d’assises des Landes, le dernier procès de cette session dans la nouvelle Cité judiciaire.
Un homme de 57 ans est jugé pour des viols incestueux, agressions sexuelles incestueuses et des atteintes sexuelles sur mineur à Mont-de-Marsan et Campet-Lamolère entre 1989 et 2002.
C’est le frère de sa compagne qui l’accuse de ces crimes.
En 2016, la victime, âgée de 32 ans, se présente à la gendarmerie de Saint-Sever pour déposer plainte.
Il explique avoir été la victime du mari de sa sœur durant son enfance.
La première agression sexuelle a eu lieu pendant des vacances alors qu’il n’avait que 7 ans.
Le père de famille, âgé de 27 ans, avait profité que sa femme parte faire des courses pour l’envoyer faire sa sieste dans sa propre chambre.
Il était monté le rejoindre.
Il n’est pas cru
Au retour de sa sœur, l’enfant évoque l’agression mais il n’est pas cru.
Plusieurs scènes d’agression puis de viols s’enchaînent lors de vacances à l’occasion d’une partie de pêche, d’une balade en tracteur ou de la récolte des champignons.
Devant les gendarmes, le jeune majeur précise ne pas s’être rebellé physiquement par peur.
Fumeur de cannabis à 13 ans, arrêt des études, puis de son travail…
Le garçon se retrouve à la rue.
Se souvenant d’autres faits, la victime contacte deux sœurs qui avaient été placées dans sa famille.
Elles révèlent avoir également subi des attouchements, 15 à 20 fois, de la part du même homme.
Elles avaient gardé le silence car elles pensaient que personne ne les croirait.
Un raisonnement limité
En garde à vue, cet ancien maçon, sans profession depuis vingt-deux ans, reconnaît les agressions sexuelles sur les deux sœurs et cinq viols sur le petit frère de sa femme, à cause de l’alcool.
Il explique avoir lui aussi été victime de viols.
Quelques mois plus tard, il se rétracte.
L’expert psychiatre décèle une déficience intellectuelle, des affects pauvres et un raisonnement limité.
Placé sous contrôle judiciaire depuis mai 2017, l’accusé comparait libre.
Le verdict est attendu vendredi 15 octobre.
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