Manche | 15 ans de prison pour le père incestueux

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Il utilisait sa fille comme objet sexuel
Reconnu coupable de viols et de corruption de mineure sur sa fille, un père de famille de 48 ans a été condamné par les assises de la Manche à 15 ans de réclusion criminelle.

Le dernier procès de la session des assises de la Manche, qui s’est tenu à huis clos pendant trois jours à Coutances, s’est achevé hier en fin d’après-midi par le prononcé du verdict de la cour et du jury, reconnaissant l’accusé, un père de famille de 48 ans aujourd’hui, coupable de viols et de corruption de mineure dont sa fille a été victime entre ses 11 ans et ses 15 ans.

Les faits se sont déroulés entre novembre 2014 et janvier 2018.

L’adolescente vivait sous l’emprise psychologique de son père, autoritaire, colérique qui l’utilisait comme objet sexuel pour satisfaire ses pulsions.

En outre, il la contraignait à participer à des séances de photographies nue ou en sous-vêtements.

C’est au collège, assez sécurisant pour la jeune victime pour qu’elle puisse sortir du silence, qu’en janvier 2018 elle a révélé ce qu’elle subissait.

Elle était alors âgée de 15 ans.

15 ans de réclusion criminelle 

Le père a longtemps nié avoir commis ces faits.

Cependant, comme l’a souligné le président de la cour d’assises, les éléments ne manquaient pas.

L’examen médical de la jeune fille attestait l’ancienneté de sa défloration.

L’ADN du père était retrouvé sur des objets lui ayant servi dans les ébats qu’il imposait à sa fille : godemichés et autres accessoires, lubrifiants…

De même que des photos ont été retrouvées sur son portable, montrant sa fille nue ou en sous-vêtements dans des positions sexualisées.

À la fin du procès, l’accusé a fini par reconnaître qu’il avait bien commis ces faits.

Le père incestueux a été condamné à 15 années de réclusion criminelle et à 5 ans de suivi sociojudiciaire, avec entre autres obligations, celle de poursuivre les soins qui auront été entrepris pendant sa détention, celle de s’abstenir de toute relation avec sa victime, et de tout contact avec des mineurs hors de la présence d’un tiers.

Ce n’était pas son premier passage devant la justice : il avait été condamné en 1992 (il avait alors 20 ans) pour attentat à la pudeur auprès d’un neveu.

Une tendance pédophile considérée par les magistrats et les jurés comme une structure mentale préoccupante, ce qui explique la décision d’obligation de soins psychologique au long de cinq années après sa sortie de prison.

Son nom est désormais inscrit au fichier des délinquants sexuels.

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