Argentan | Un papy incestueux et récidiviste écope d’1 an de prison et du sursis

non

Le papy caressait les seins de sa petite-fille de 13 ans
1 an de prison avec sursis pour ce papy qui caressait les seins de sa petite-fille, 13 ans. Mardi 15 juin 2021, le tribunal judiciaire d’Argentan l’a reconnu coupable et condamné.

Un homme âgé de 66 ans demeurant Argentan comparaissait pour agression sexuelle. Entre le 1er janvier 2019 et le 28 octobre 2019, il aurait caressé les seins et baissé le pantalon de sa petite-fille de 13 ans.

Il conteste ces faits qui ont été révélés par la petite sœur âgée de 6 ans qui, elle, ne trouvait pas normal le comportement de son papy avec sa grande sœur.

Ils sont comme des amoureux.

Lorsque la maman tente d’en parler avec sa fille, elle se braque et affirme tout de suite que sa sœur ne raconte que des bêtises.

Connaissant sa fille qui a du mal à se confier, elle ne pousse pas plus loin la discussion, mais ses larmes et son état montre bien que quelque chose s’est passé.

Ce n’est que plus tard qu’elle parviendra à se confier.

Le 7 novembre 2019, la maman dépose plainte et une enquête est ouverte. La petite confirme aux enquêteurs avoir vu son grand-père caresser les seins de sa sœur et l’avoir vu, une fois, baisser le pantalon de sa sœur.

Papy voulait savoir si ma sœur avait changé sa culotte .

La maman en pleurs ne comprend pas pourquoi il a fait ça.

Elle explique que malgré leur séparation elle était restée en bons termes avec le père de son ex-mari.

Elle pouvait compter sur lui, cependant elle avait remarqué depuis quelque temps que sa fille ne voulait plus aller chez son papy alors qu’avant elle voulait toujours y aller.

Lui explique à la barre du tribunal que tout ça est lié au fait que son fils a eu un enfant avec sa nouvelle compagne.

La maman cherche à lui nuire et surtout à son fils :

Comment est-ce que peut faire mon fils pour voir ses filles maintenant que je ne les ai plus.

la maman du père

Le papy reste sur sa position et affirme que rien de tout ça ne s’est passé malgré les éléments recueillis au cours de l’enquête.

Rien d’alarmant pour le père des filles

Même son propre fils, le papa des petites, s’il déclare ne pas être choqué plus que ça, reconnaît avoir vu son père baissé le pantalon de la petite, mais il l’avait prévenue, il l’a aussi vu caresser les cuisses de sa fille et lui faire des bisous dans le cou pour l’ennuyer, mais pour lui rien d’alarmant.

La maman ajoute que le papa des petites ne parle pas beaucoup de cette affaire, mais lorsqu’il le fait, il dit que son père n’a rien fait et lorsque cette affaire sera finie, il remettra ses filles chez son père.

Agression sexuelle en 2016

La présidente évoque également un dossier de 2016 dans lequel ce même papy était poursuivi pour agression sexuelle sur une de ses petites filles, la fille de sa fille.

Cet enfant, depuis son plus jeune âge, est placé en famille d’accueil.

La petite victime avoue qu’elle n’en parle pas avec son père car lui-même n’en parle jamais.

J’ai peur d’en parler avec lui, qu’il ne me croit pas.

la petite-fille

L’avocate de la partie civile revient sur les liens des deux parties :

Cette adolescente aurait aimé savoir pourquoi son grand-père l’avait trahie, pourquoi il lui avait fait ça, mais elle n’aura toujours pas de réponse. Aujourd’hui elle ne souhaite plus voir ce papy qu’elle aimait.

l’avocate de la partie civile

Pour la procureure de la République, dans ce genre de dossier, la justice ne peut que s’appuyer sur les témoignages.

Les éléments recueillis groupés les uns aux autres permettent de comprendre que les faits se sont bien produits.

Pour la défense, les faits sont effectivement déplacés mais est-ce le fait de lui baisser son pantalon de pyjama peut être considéré comme une agression sexuelle.

Le tribunal, après en avoir délibéré, condamne cet homme à une peine de 12 mois de prison assortis d’un sursis probatoire pendant 2 ans avec les obligations de soin, d’indemniser la partie civile et prononce l’interdiction d’entrer en contact avec ses deux petites filles.

De même, il ordonne son inscription au FIJAIS (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes) et la confiscation des scellés.

Source(s):