Mailly-le-Camp | Un père de famille de 38 ans mis en examen pour viol sur sa belle-fille de 14 ans.

Samedi, lorsque la mère de famille fait irruption dans la chambre de sa fille de 14 ans, elle ne se doute pas de la scène qui va se jouer sous ses yeux.

Un scénario tragique qu’elle n’aurait pu imaginer.

Un scénario abject orchestré par son compagnon depuis deux ans.

 

Le chantage de la prison

Sur un écran, dans la chambre de sa fille de 14 ans, née d’une précédente union, se joue un manga pornographique.

Hébétée, la mère de famille questionne son enfant.

Laquelle lui livre enfin l’odieuse réalité.

Le secret qu’elle partage avec son beau-père, le père de ses deux petites sœurs et dont elle avait interdiction de parler.

« Sous peine qu’on aille tous en prison. »

D’abord tenue au secret, l’adolescente se livre finalement à sa mère.

Occasionnellement, au sein même du foyer familial, la jeune fille devait subir les assauts du compagnon de sa mère.

Par pénétration digitale et pratiques buccales.

Le huis clos familial du week-end permet ensuite à la mère de questionner son compagnon, de tenter de comprendre l’impensable.

L’homme de 38 ans, qui pèse plus de 120 kg, ne nie pas.

Il avoue. Se libère.

Et énonce qu’il sait qu’il finira en prison.

Lundi matin, la mère de famille se rend à la gendarmerie pour tout raconter.

Quelques minutes plus tard, les militaires de la brigade de recherches de Bar-sur-Aube interpellent le beau-père sur un chantier, à Lusigny-sur-Barse.

Pendant sa garde à vue, il a poursuivi ses explications, sans rien nier.

 

Sous contrôle judiciaire

Déféré au parquet, mardi après-midi, l’homme a été mis en examen pour viol et agression sexuelle sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité.

Libre mais placé sous contrôle judiciaire, il devra s’astreindre, dans l’attente de son procès, à plusieurs obligations.

Il devra ainsi entreprendre des soins, ne plus entrer en contact avec la jeune victime, pointer à la gendarmerie et quitter le domicile familial.

Source : L’Est Eclair

Source(s):