Le Puy-en-Velay | Sursis pour un homme qui envoyait du porno à un enfant de 12 ans

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Pédocriminel En liberté

L’accusé entrera en contact avec l’enfant avec l’excuse de faire connaitre sa web radio
Le tribunal correctionnel du Puy a condamné un agent d’entretien pour avoir envoyé des images à caractère sexuel à un mineur de 12 ans scolarisé dans le collège où il travaillait.

Les faits se sont déroulés en fin d’année scolaire.

Un agent d’entretien, passionné de musique, utilise le compte Instagram de sa web radio pour entrer en contact avec un collégien de 12 ans.

L’enfant est scolarisé dans le collège public où il travaille.

Il explique qu’il établit ce contact avec l’intention « de lui faire connaître la web radio » dont il s’occupe.

Mais le collégien va aussi recevoir des images et des vidéos (5 ont été effacées avant l’ouverture de l’enquête) à connotation sexuelle.

Embarrassé, au mois de mai, l’enfant lui demande d’arrêter ses envois.

Le quinquagénaire obtempère une première fois.

Mais en juin, les images obscènes arrivent à nouveau sur le smartphone de l’enfant.

Il a le bon réflexe en évoquant le problème auprès du personnel scolaire de son établissement.

L’accusé se défend:

« Je voulais établir un lien social c’est tout »

Il ne s’explique pas à lui-même pourquoi il est arrivé à une telle déviance dans ses envois.

Il rajoute:

« Je m’en excuse. »

Face à l’insistance du président du tribunal, l’accusé reconnaît le caractère « malsain » de ses messages tout en assurant qu’il « n’est pas pédophile ».
Mais, le quinquagénaire, poursuivi pour corruption de mineur de moins de 15 ans n’a pas convaincu la substitut du procureur Marie Moschetti.

Pour punir l’auteur des messages, le ministère public a requis une peine de 18 mois d’emprisonnement, une obligation de soin, l’interdiction d’entrer en contact avec la victime et de travailler avec des mineurs de moins de 15 ans ainsi que son inscription au fichier des délinquants sexuels.
Une réquisition largement suivie par les magistrats.

Malgré la défense de maître Edmond Achou, l’agent d’entretien écope d’une peine de 12 mois d’emprisonnement avec sursis et de l’ensemble des obligations et interdictions demandées par le ministère public.

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