La Madeleine | Condamné par la cour d’appel à 14 ans de prison pour viols incestueux
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 16/04/2024
- 13:24
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Les faits se sont déroulés entre janvier 1988 et août 2003, essentiellement au sein du domicile familial, rue Saint Charles à La Madeleine.
Près de 15 ans durant lesquels David D. (*), l’accusé, a agressé sexuellement et ou violé quatre mineures à l’époque des faits, notamment les deux filles de son ex concubine, alors âgées de 7 et 10 ans au début des faits.
C’est l’une d’entre elles d’ailleurs qui, en 2011, a déposé plainte, inquiète que son petit frère, alors mineur, puisse retourner vivre chez son père (l’accusé).
Fin mai 2022, David D., 54 ans à l’époque et habitant alors dans l’Hérault, était condamné en 1ère instance par la cour d’assises de Montpellier à 12 ans de prison pour ces faits de viols et agressions sexuelles répétés. Soit 4 ans d’emprisonnement de plus que les réquisitions du ministère public.
Évoquant « un complot », l’accusé avait fait appel.
Il est de nouveau passé devant une cour d’assises cette semaine, à Perpignan cette fois-ci, en appel.
Il a continué de nier les faits, malgré les sollicitations du président, Didier Guissart. Il comparaissait sous le régime du contrôle judiciaire, effectuant la 1ère partie de sa peine sous bracelet électronique.
De nouveau, les 4 victimes, aujourd’hui quadragénaires, défendues par Mes Malis, Mangin, Manzi et Vergniol, ont dû raconter leur calvaire.
L’ avocat général a requis de 14 à 15 ans d’emprisonnement.
Dans sa plaidoirie, l’avocat de la défense, Me Julien Audier Soria, a demandé de laisser sa place au doute.
Après trois heures de délibéré environ, la cour d’assises de Perpignan a déclaré, ce vendredi 5 avril, David D. coupable des faits reprochés sur les 4 victimes, dont des viols et agressions sexuelles sur sa belle-fille.
Il a été condamné à 14 ans de réclusion criminelle, soit deux années de plus qu’en 1ère instance.
«C’était un procès rempli de tension et d’émotion, confie Me Léa Malis. Ma cliente a livré un témoignage glaçant et a supplié David D. de dire la vérité. Il est resté de marbre. Malheureusement, cette vérité là, elle ne l’aura jamais. »
(*) La Voix du Nord ne publie pas le nom du condamné afin de protéger les 4 victimes, mineures à l’ époque des faits.
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