Ibos | Un naturopathe accusé de viol et agression sexuelle sur 2 mineures de 13 et 16 ans

Un naturopathe tarbais soupçonné de viol remis en liberté

La chambre d’instruction de la cour d’appel de Pau a ordonné sa remise en liberté.
PHOTO DDM

Accusé par deux patientes mineures, il sera soumis à un contrôle judiciaire. Il était placé en détention provisoire depuis le 13 décembre.

Mis en examen pour viol et agression sexuelle sur mineur, ce naturopathe tarbais de 55 ans va être remis en liberté avec un contrôle judiciaire strict, à l’issue de près de trois mois de détention provisoire.

C’est ce qu’a ordonné la Chambre d’instruction de la cour d’appel de Pau. Le naturopathe-sophrologue tarbais, qui exerçait avec son épouse au Méridien à Ibos, avait été accusé par deux de ses patientes, âgées de 13 et 16 ans. Une plainte avait été déposée par leur mère en novembre, à la gendarmerie de Pontacq (Pyrénées-Atlantiques). De l’avis de la femme du praticien, il s’agissait de deux soeurs, des “clientes régulières”.

A l’issue de l’enquête, le praticien avait été mis en examen et placé en détention provisoire le 13 décembre, alors qu’il a toujours nié les faits. Il avait fait une demande de remise en liberté le 14 février, rejetée par le juge des libertés et de la détention.

Cette fois, l’absence de risque d’entrer en contact avec les plaignantes et le casier vierge de ce Tarbais ont été des arguments entendus par la Cour qui a toutefois rappelé qu’il existait des indices sérieux à l’encontre du naturopathe, soulignent nos confrères de La République des Pyrénées.

“C’est une décision juste et courageuse qui rend sa liberté à un homme qui n’aurait jamais dû la perdre”

a commenté Me Sagardoytho, avocat de la défense.

Au lendemain de l’interpellation de son mari, sa femme nous avait confié vivre

“un cauchemar. Ces accusations ne tiennent pas debout, mon mari est naturopathe spécialisé dans l’émotionnel, il aide les gens à gérer leur stress, leur colère ou leur mal-être. De plus, il exerce dans une cabine qui se trouve dans la pharmacie, rien n’est dissimulé. »

Source : nrpyrenees

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