Compiègne | Un homme trentenaire au moment des faits condamné à 2 ans de prison ferme pour avoir agressé sexuellement sa nièce de 8 ans pendant 4 ans

2 ans de prison pour l’oncle qui agressait sexuellement sa nièce

Illustration. L’homme devra également suivre des soins. LP

Pendant quatre ans, cet habitant de Compiègne a agressé sexuellement sa nièce chez ses parents.

Ce n’est que dix ans après les premiers attouchements qu’Aurélie* a osé en parler à sa conseillère d’orientation dans un lycée de Compiègne.

La jeune femme de 18 ans n’arrivait plus à supporter ce lourd secret.

C’était en novembre dernier.

Son oncle a abusé d’elle enfant, entre ses 8 et 12 ans.

Cité à la barre du tribunal correctionnel de Compiègne ce vendredi matin, il a été condamné à 2 ans de prison ferme, assorti d’un suivi sociojudiciaire de 3 ans avec obligation de soins, interdiction d’entrer en contact avec la victime ou de travailler avec des mineurs.

Il sera inscrit au Fichier Judiciaire Automatisé des Auteurs d’Infractions Sexuelles ou Violentes (FIJAISV) et devra payer 8 000 € de dommages et intérêts à sa nièce.

Au chômage, Benoît, ce colosse de 42 ans aujourd’hui, vivait reclus chez ses parents au moment des faits.

Sans contact extérieur, il attendait que sa nièce se couche pour aller la voir dans la chambre, « par curiosité malsaine » concède-t-il.

La petite fille dormait régulièrement chez ses grands-parents et a enduré quatre ans durant les agressions sexuelles de son oncle.

Quand il s’est aperçu qu’elle était réglée, tout s’est terminé.

Seulement, pour ne pas briser les liens familiaux, elle s’est tue.

Sa mère a fini par le savoir tout comme sa tante et sa grand-mère.

Mais toutes gardaient ce secret.

« Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça.

J’étais seul, je n’avais pas d’ami.

J’ai lu que ça pouvait être bien pour elle, je pensais lui faire plaisir. »

Pour le Ministère public,

« Ce sont des actes répétés d’une gravité extrême.

Vous expliquez ça par des difficultés à vous insérer dans la société mais vous saviez ce que vous faisiez.

Vous attendiez la nuit. »

*Le prénom a été modifié

Source : leparisien

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