Hauteluce | L’homme qu’elle considérait comme un second père vient d’être condamné pour attouchements sexuels

La jeune victime avait l’habitude de passer des vacances en famille dans la ferme de l’homme qui vient d’être condamné pour attouchements sexuels.

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Le quadragénaire a été condamné à six mois de prison avec un sursis probatoire lui imposant notamment des soins psychologiques. Il se considérait comme l’ «amoureux» de la jeune fille âgée de 15 ans à l’époque des faits. «On peut largement parler d’inceste psychique car depuis qu’elle avait deux ans, il avait noué avec elle une sorte de lien filial».

En novembre 2018, une jeune femme de 18 ans déposait plainte dans une gendarmerie de l’Isère après avoir subi des attouchements répétés, deux ans auparavant, de la part d’un homme de 42 ans.

Commis en février 2016, les faits dénoncés se sont déroulés à Hauteluce, au sein de la ferme du mis en cause, où la plaignante avait l’habitude de passer des vacances en famille depuis l’âge de deux ans.

Selon ses premières déclarations, celle-ci avait tissé avec le temps des liens très étroits avec son agresseur, qu’elle avait fini par considérer comme un second père.

Conformément à ce qu’il avait déclaré dans ses auditions chez les gendarmes, l’homme aujourd’hui âgé de 46 ans a reconnu les attouchements, vendredi 28 août, devant le tribunal correctionnel d’Albertville, où il a été jugé pour “atteinte sexuelle sur un mineur de plus de 15 ans”.

Il s’explique :

« Je regrette terriblement ce que j’ai fait et je n’arrive toujours pas à l’expliquer, si ce n’est que j’avais une forte affection pour elle, d’abord comme un père puis comme un amoureux ».

La présidente, Michelle Raffin, lui a rétorqué :

« Un amoureux qui avait près de 30 ans de plus qu’elle »

Dans les intérêts de la victime, son avocate Géraldine Oger a déploré la « maigreur » des explications du prévenu.

« Quand on l’entend s’expliquer assez maigrement, on a vraiment l’impression qu’il n’a toujours pas pris conscience de la gravité de ses actes et de leurs conséquences psychologiques sur cette adolescente, pour laquelle il était devenu très proche. »

En abordant ses réquisitions, la procureure Sophie Mauboussin n’a pas hésité à employer le terme « inceste ».

« Même s’il n’y avait pas de parenté directe, on peut largement parler d’inceste psychique car depuis qu’elle avait deux ans, il avait noué avec elle une sorte de lien filial. En passant à l’acte, il a totalement abusé de sa confiance, sans se préoccuper de ce qu’elle pouvait ressentir ».

Sans avocat ni antécédents judiciaires, le quadragénaire a été condamné à six mois de prison avec un sursis probatoire lui imposant notamment des soins psychologiques.

 

Source : ledauphine.com

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