Suisse | Un ami de la famille suspecté d’attouchements sexuels

Le prévenu est en détention provisoire depuis le mois dernier.

Les enquêteurs de la police cantonale soupçonnent que les faits reprochés aient eu lieu dans la cabine de vestiaires d’une piscine communale genevoise mais aussi dans un appartement en ville.

Selon nos renseignements, l’enfant avait été confié quelque temps au prévenu, qui travaille à l’étranger, par un parent du mineur.

A noter que la mère de l’enfant, défendue par Me Ana Krisafi Rexha, a dénoncé les faits à la justice le mois dernier.

C’est la première procureure Laurence Viollier qui est en charge de cette affaire sensible.

Défenseur du prévenu, Me Robert Assaël confirme l’arrestation de son client le mois dernier à Genève.

Il explique d’emblée que son mandant conteste les faits reprochés:

«Son domicile à l’étranger a été l’objet d’une perquisition.

La police a mis des scellés, avec l’indication sur la porte de son appartement qu’il est poursuivi pour viol d’un mineur.

C’est choquant.

Tout d’abord, c’est archifaux: on ne lui reproche de loin pas une infraction aussi grave.

De plus, en informant ainsi le voisinage, la présomption d’innocence est crassement atteinte.

Même si le mal est déjà fait, j’entends agir fermement pour faire cesser cette calomnie!»

De son côté, le Tribunal des mesures de contrainte (TMC) a ordonné, après l’interpellation, la mise en détention provisoire de cet homme.

Le risque de collusion avec d’autres protagonistes du dossier ainsi que le risque de fuite a été invoqué par les juges en charge de la détention préventive.

«Ils ont ordonné une détention provisoire de trois mois, précise Henri Della Casa, porte-parole du pouvoir judiciaire.

Pour le reste, l’enquête suit en cours.»

Comment l’enfant au cœur de cette affaire se porte-t-il aujourd’hui?

«Il était d’autant plus traumatisé que le prévenu était un ami de la famille, une personne de confiance, relève l’avocate Me Krisafi Rexha.

Le petit est actuellement suivi par une équipe de spécialistes, dont un psychiatre, et tente de reprendre une vie aussi normale que possible.

Nous avons confiance en la justice de notre canton.

Sources: Tribune de Genève

 

 

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