Belgique | Marcel C. un homme de 24 ans récidiviste bientôt jugé pour viol sur mineure et pédopornographie notamment de bébés

Il regardait des images de viols de bébés

Illustration WP

Marcel C., 24 ans, est poursuivi par le tribunal correctionnel pour avoir détenu et diffusé 489 images pédopornographiques.

D’emblée, l’homme, assez pâle lors de l’audience, fait preuve de franchise et reconnaît les graves préventions à sa charge. Les autorités américaines ont constaté le partage d’images pédopornographiques de la part du prévenu.

Dénoncé par les Américains, il fera l’objet de perquisitions et de fouilles. Dans son ordinateur, 489 images à caractère pédopornographiques sont découvertes.

«Il y a quand même des images assez trashs, notamment de viols sur des bébés»,

détaille la substitute Coduys. Né en Moldavie, le prévenu explique son écart par un cocktail d’alcool et de drogues.

Le ministère public requiert une peine de deux ans d’emprisonnement, accompagné d’un sursis probatoire. La substitute Julie Coduys souhaite, par ce sursis probatoire, qu’un suivi soit mis en place afin d’aider le jeune homme:

«Il y a un autre dossier qui est toujours en cours le concernant pour une histoire de relation sexuelle avec une gamine de 12 ans. Un rapport de l’IPPL conclut l’absence de paraphilie, mais évalue le risque de récidive à 3 sur une échelle de 4».

Outre le suivi, l’absence de tout contact avec des mineurs est sollicitée par le ministère public.

Me Étienne Gras, avocat de Marcel C, est revenu sur la vie compliquée de son client:

«Il est resté en Moldavie avec son père autoritaire alors que sa mère était partie en Belgique. Il aurait subi des abus sexuels».

Fort heureusement, la mère du prévenu est revenue le chercher et l’a fait venir en Belgique. Si l’homme est parfaitement encadré et ayant un travail, Me Gras ne voit en aucun cas un possible échec du suivi:

«Même s’il est considéré comme immature, c’est un jeune travailleur qui a parfaitement réussi ses études. Ce n’est pas un fainéant et sa maman l’encadre au maximum».

L’avocat rejoint le réquisitoire du ministère public en plaidant le sursis probatoire:

«Ce n’est pas un violeur ni un pervers sexuel».

Jugement, le 26 septembre prochain.

Source : lavenir

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