Haut-de-france | Un beau-père accusé de viol sur sa belle-fille qui avait 15 ans à l’époque des faits, une mère qui la traitait alors de menteuse

La victime aurait confié à sa mère les gestes posés sur elle par son beau-père alors qu’elle n’avait que 15 ans, mais celle-ci aurait tout simplement suspecté sa fille d’être une menteuse, refusant de reconnaître que son conjoint aurait pu avoir agressé sa fille

Illustration Lamanchelibre

Une jeune femme présentée comme étant Gwenaëlle a livré un combat courageux contre son beau-père qui l’a violée à plusieurs reprises pendant plusieurs années alors que sa mère la traitait de menteuse.

La jeune plaignante a expliqué avoir subi les agressions de son beau-père de l’été 2001 à juillet 2004. Au moment des faits, la jeune femme n’avait que 15 ans et ce n’est que 10 ans plus tard, en 2011, qu’elle a révélé avoir été victime de tels gestes.

Martial, le beau-père, est maintenant sur le banc des accusés de la cour d’assises de l’Oise depuis vendredi 13 septembre.

Alors qu’elle aurait pu bénéficier d’un procès à huis clos, Gwenaëlle a préféré que le procès se tienne se tienne publiquement “Pour que cela se sache”, comme l’indique son avocate, Me Barbara Vrillac.

Selon la victime, celle-ci aurait confié à sa mère les gestes posés sur elle par son beau-père, mais celle-ci aurait tout simplement suspecté sa fille d’être une menteuse, refusant de reconnaître que son conjoint aurait pu avoir agressé sa fille.

Lors du premier jour de procès, la mère a déclaré:

“Je n’ai rien vu. Ce que ma fille raconte, je ne l’ai pas vécu. Tout me prouve le contraire dans ce que moi j’ai vécu.”

Patricia Ledru, la présidente de la cour, a même perdu patience devant la mère qui a tenté de blaguer alors qu’elle était questionnée: “Je vous ai simplement demandé s’il vous arrivait, Madame, de parler de cette affaire avec votre fils. Vous avez des idées mal placées.”

La mère n’a pas dérogé lors de son témoignage du fait qu’elle se refuse toute responsabilité dans cette histoire en déclarant:

“Il n’y avait pas de contact paternel entre Gwenn et son père. Ce contact-là, elle l’avait avec Martial. Dès le début, ils ont été fusionnels tous les deux.”

Enfin, les médias locaux signalent que la victime et la mère n’ont plus aucun contact depuis 8 ans.

 

Source : radiocapitole.fr

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