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Pédocriminel En liberté

Deux ans d’emprisonnement à domicile pour un agresseur sexuel multirécidiviste
Un homme âgé de 69 ans et habitant Cambo-les-Bains a été condamné à deux ans d’emprisonnement et à 8 000 euros de dommages et intérêts pour des actes d’agressions sexuelles commises sur ses deux petites-filles. Ce dernier avait déjà été condamné pour attouchements sexuels sur personne vulnérable

Totem et tabou.

C’est le thème de l’audience du jeudi 11 août qui s’est déroulée au tribunal correctionnel de Bayonne.

Un homme de 69 ans a été déclaré coupable d’agressions sexuelles sur ses deux petites filles.

9 ans auparavant, ce dernier avait été condamné pour attouchements sur une résidente de l’Ehpad où il travaillait.

Sa fille, Valentine (1), l’accuse également d’agressions incestueuses commises durant son enfance, faisant l’objet d’une prescription.

Les faits ont été résumés en trois temps par l’avocate du prévenu : exhibition devant sa petite-fille Léa (1), 7 ans au moment des faits, et aujourd’hui âgée de 14 ans.

Puis claques sur les fesses à la piscine familiale, toujours sur Léa.

Enfin, caresses sur les cuisses de Julie (1), la cadette, de deux ans plus jeune que sa grande sœur.

Mains baladeuses, mais pas que : le prévenu a également eu à l’encontre de ses petites-filles des propos déplacés.

« Vous êtes bien formées », en est un exemple.

« Pulsions sexuelles »

Pendant l’audience, le prévenu semble absent.

Aux questions du président, il répond à peine.

Son avocate doit alors lui répéter ce qui a été dit, pour lui tirer quelques mots.

Analphabète, atteint d’une légère déficience mentale, le vieillard reconnaît les faits qui lui sont reprochés, mais par leur caractère sexuel:

« Je touchais les fesses de Léa à la piscine pour qu’elle se tienne tranquille, je tapotais les cuisses de Julie pour qu’elle n’ait pas peur en voiture »

Pourtant, tout l’accuse : les agressions commises sur sa fille, qu’il a reconnues, les « pulsions sexuelles » dont il serait victime, et puis la fois où il a espionné sa petite voisine de 14 ans, alors qu’elle prenait sa douche, et a été surpris par les parents de cette dernière.

Sept ans après les faits, Léa parle à l’infirmière de son collège.

Elle raconte tout : comment elle a arrêté de mettre des robes pour aller chez Papi, comment elle ne se baignait plus qu’en présence de ses parents dans la piscine familiale, comment son frère ne la laissait plus seule quand elle était auprès de son grand-père, guidé par un instinct fraternel.

Au moment du signalement effectué par l’Éducation nationale après les révélations de Léa, une enquête judiciaire est ouverte.

Julie est alors entendue, et elle aussi a des choses à dire.

Puis les souvenirs de Valentine refont surface, fragments d’une mémoire traumatisée.

« La famille est détruite »

L’avocate du prévenu plaide:

« On a parfois du mal à défendre certains dossiers. Dans ce cas-là, il faut se cantonner au droit »

Selon elle : le jugement de son client est altéré, et il n’y a aucune preuve du caractère sexuel des faits exposés.

L’avocat de la partie civile, lui, évoque « une famille détruite, étouffée par un lourd secret », et des petites filles dont la vie sera marquée à jamais par ces événements traumatiques.

Mais le tribunal a tranché : agresseur sexuel multirécidiviste, le prévenu devra verser 8 000 euros de dommages et intérêts aux victimes, et écope d’une peine de deux ans d’emprisonnement à domicile, dont un an avec sursis.

Pendant trois ans, il ne peut approcher ses petites-filles ainsi que leur domicile, et a également l’obligation de suivre des soins.

 

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