Gaillard-sur-Seine | Un prêtre consultait des sites pédopornographiques, l’Eglise le relève de ses fonctions

Un curé de la paroisse de Gaillard-sur-Seine (Eure) a été relevé de ses fonctions pour avoir consulté des sites pédopornographiques.

Agé de 44 ans, il devrait être convoqué prochainement devant le tribunal correctionnel d’Evreux.

Une nouvelle affaire vient encore une fois ternir l’image de l’Eglise. Un curé d’une commune proche des Andelys, dans l’Eure, a été relevé de ses fonctions pour avoir consulté des sites pédopornographiques, selon un communiqué du diocèse d’Evreux.

Bien que les faits remontent à 2016, l’information a été dévoilée il y a seulement quelques jours, fin mars 2017.

“Informé que l’abbé Olivier Lemesle faisait l’objet d’une poursuite pénale pour avoir consulté sur son ordinateur des sites pédopornographiques, j’ai décidé de le relever de sa fonction de curé de Gaillard-sur-Seine et lui ai interdit tout contact avec des enfants”,

a écrit Mgr Christian Nourrichard précisant que l’homme de 44 ans avait quitté le diocèse pour rejoindre une communauté qui a été

“informée de cette situation et au sein de laquelle il n’exercera aucun ministère”.

En parallèle, il a rappelé qu’une cellule d’écoute pour les victimes de pédophilie était disponible (ecoutevictimes@evreux.catholique.fr.).

Pour des raisons encore inconnues, ce même prêtre avait été violemment agressé en juin 2016 par deux hommes à son presbytère.

Il avait notamment souffert d’une fracture du nez et de plusieurs côtes, ainsi que d’un pneumothorax.

Alors, afin d’y voir plus clair dans cette nouvelle affaire, l’enquête a été confiée au groupement de gendarmerie de l’Eure.

Le prêtre, lui, devrait être convoqué prochainement devant le tribunal correctionnel d’Evreux.

Ce n’est pas la première fois ces dernières semaines que l’Eglise se retrouve confrontée à un nouveau scandale.

Selon une récente enquête de Médiapart, 25 évêques français, dont cinq toujours en poste, auraient couvert pendant des années des dizaines de prêtres (32 au total) auteurs d’abus sexuels. Ces derniers auraient laissé derrière eux 339 victimes présumées sans que la justice en soit informée.

Source : http://www.francesoir.fr/

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