Belgique | Un homme poursuivi pour viol avec violences sur une mineure de moins de 14 ans

Le tribunal correctionnel de Namur a requis une peine de deux ans de prison avec sursis contre Quentin F., 27 ans. Il est poursuivi pour viol avec violences sur une mineure de plus de 10 ans et de moins de 14 ans entre le 23 avril et le 30 juillet 2009 à Sombreffe.

 

 

 

 

 

Il est poursuivi avec la circonstance aggravante d’avoir agi alors qu’il avait autorité sur l’enfant en tant que baby-sitter.

La plainte n’a été déposée qu’en 2015.

Quentin F. est aussi poursuivi pour la prévention d’attentat à la pudeur sur une mineure de moins de 16 ans, la même victime.

Le prévenu nie les faits en affirmant qu’il s’agit d’un complot monté par son frère.

Le frère de Quentin a porté plainte contre lui pour des attouchements présumés sur sa fille.

Le dossier a été classé sans suites.

Il aurait monté cette affaire avec la jeune fille et sa famille pour le faire tomber.

Toute l’accusation repose sur la crédibilité des faits avancés par la victime, les événements ayant eu lieu, il y a plusieurs années.

Le père de la victime présumée est un ami du frère de Quentin.

C’est au moment où Quentin était hébergé par son frère que les viols auraient eu lieu.

Le prévenu a expliqué au tribunal avoir des relations tendues avec son frère depuis toujours.

« Le frère de Quentin l’a pourtant hébergé lorsqu’il en avait besoin », a précisé la partie civile qui a rappelé que le frère du prévenu n’a été entendu que comme témoin secondaire dans le dossier.

Isabelle Zombeek a d’ailleurs expliqué que sa cliente avait fait une tentative de suicide et qu’elle n’a révélé l’affaire que parce qu’une amie à elle l’y a poussée.

« Ce n’est qu’un an après en avoir parlé avec son amie puis le psychologue de l’école que la victime a consenti à porter plainte.

Elle ne voulait pas détruire la vie de son bourreau qui a aussi un enfant », a détaillé l’avocate de la partie civile.

La substitut du procureur du roi a argué que Quentin, d’après son frère, reproduisait les comportements de leur père, lui-même poursuivi pour pédophilie dans un autre dossier.

Elle a aussi rappelé qu’il avait seulement 19 ans au moment des faits, mais que les accusations portées par la victime semblaient crédibles.

La défense du prévenu a demandé l’acquittement au motif que le dossier ne repose que sur les déclarations d’une adolescente :

« C’est la dictature de l’émotion.

On décide qu’elle dit la vérité parce qu’elle souffre, mais rien ne prouve que c’est vrai », a conclu la défense.

Elle demande à titre subsidiaire la suspension probatoire du prononcé.

Jugement le 18 janvier prochain.

Source : Sud Info

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