France | 80 personnes interpellées lors de la plus grosse opération anti-pédocriminalité

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Pédocriminel En liberté

80 suspects en garde à vue dans les locaux de l’OFMIN
Policiers et gendarmes ont mené une vaste vague d’interpellations cette semaine partout en France, contre la pédocriminalité, selon les informations d’Actu17.

Bravo, néanmoins à l’OFMIN (Office des Mineurs, crée en septembre 2023) pour son énorme travail.

Nous, citoyens, nous chargeons, petit à petit, de changer la culture judiciaire, élire des politiciens vraiment concernés et ainsi, faire honneur à votre travail (payé au lance-pierres qui plus est)

Vaste coup de filet cette semaine contre la pédocriminalité dans 53 départements :

80 suspects ont été interpellés et placés en garde à vue. 51 des suspects ont été déférés au terme de leur garde à vue, 13 ont été placés en détention provisoire ou écroués, à la suite d’une condamnation lors d’un jugement en comparution immédiate.

Les 38 autres ont été placés sous contrôle judiciaire avec une obligation de soins.

5 des 80 suspects, qui ont déjà des antécédents judiciaires pour des faits similaires, ont été placés en garde à vue dans les locaux de l’office des mineurs (OFMIN), qui a été créé en septembre 2023, et qui est à l’origine de ce coup de filet historique pour sa première opération d’ampleur.

“L’OFMIN a initié chaque procédure et fourni des éléments aux différents services d’enquête à travers la France”, détaille une source proche du dossier.

Deux des mis en cause qui ont été interrogés par les enquêteurs de l’OFMIN sont des professeurs des écoles.

L’un est soupçonné d’avoir agressé sexuellement l’une de ses anciennes élèves.

“De très nombreuses images d’enfants, dont il avait la charge, ont été découvertes sur ses supports numériques”, précise la même source.

“L’homme avait également téléchargé des contenus pédocriminels. Il est l’un des treize suspects qui a été écroué”.

Le second professeur a quant à lui été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

Le 3ème suspect entendu par les policiers de l’OFMIN, qui est rattaché à la direction nationale de la police judiciaire (DNPJ), est un surveillant qui s’occupait d’enfants en situation de handicap.

Il est déjà connu des services de police pour des faits d’agressions sexuelles.

“Il avait été interdit par la justice de travailler au contact des mineurs, mais a changé d’identité et a ensuite pu obtenir ce travail”, poursuit notre source.

Cet homme fait lui aussi parti des mis en cause qui ont été envoyés derrière les barreaux.

Le 4ème suspect qui a été conduit dans les locaux de l’OFMIN est un élu local qui est soupçonné d’avoir consulté et partagé plus de 100 000 contenus pédocriminels.

Il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire et doit être jugé en février prochain.

Quant au 5ème homme, déjà connu pour un viol incestueux, il a lui aussi été incarcéré.

L’un des suspects, qui avait été placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de recherche d’Argentan (Orne), s’est donné la mort dans la nuit de mardi à mercredi, alors qu’il avait été laissé libre,

5 autres suspects sont convoqués devant la justice prochainement.

En outre, 10 des suspects ont vu leurs poursuites élargies à des faits de “viols sur mineurs de 15 ans”, “agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans”, “corruption de mineurs” ou encore “atteintes à l’intimité de la vie privée”.

“6 des 51 suspects ont un profil particulièrement inquiétant”, souligne une autre source proche de l’affaire. “Des enfants ont sans aucun doute été ‘sauvés’ par l’intervention des policiers”.

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