France | La gendarmerie répond à “police2pedo” : 14 personnes interpellées

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Les interpellations ont eu lieu lors du dernier confinement
La gendarmerie rend public, ce dimanche, un coup de filet mené en novembre, qui a permis l’arrestation de 14 personnes et la saisie d’un millier de « contenus pédopornographiques ». Vivement que la police surenchérisse !

À contexte sanitaire exceptionnel, arrestation exceptionnelle.

Une opération de gendarmerie a permis, lors de la semaine du 16 novembre, l’interpellation de 14 personnes soupçonnées de pédopornographie.

L’arrestation a eu lieu en plein confinement, un moment « propice à une augmentation de l’activité des auteurs d’ agressions sexuelles sur mineurs via Internet », selon les gendarmes.

Ces interpellations se sont accompagnées de la saisie de plus de 1 000 « contenus pédopornographiques » circulant sur Internet, annonce la gendarmerie.

Sur les 14 personnes interpellées, trois ont déjà été condamnées à une peine d’emprisonnement, précise un communiqué de la gendarmerie, confirmant une information du Journal du dimanche (JDD).

Huit autres sont en attente de leur jugement et trois ont été présentées à un juge d’instruction.

Un suspect étranger a aussi été identifié.

Triste classement pour la France

Les investigations ont été coordonnées par le C3N, le centre de lutte contre les criminalités numériques de la gendarmerie, en lien avec Europol et le centre national d’image pédopornographiques (CNAIP).

En 2019, la France était le troisième pays hébergeur de contenus à caractère pédopornographique dans le monde derrière les Pays-Bas et les Etats-Unis, selon l’association Point de Contact, premier pourvoyeur de signalements auprès des autorités françaises.

Le « grooming », le fait d’amadouer des enfants sur Internet à des fins sexuelles, et les « sextorsions », chantage sexuel après avoir obtenu des photos intimes de sa victime, « sont des phénomènes de plus en plus répandus », alertait Point de Contact au printemps dernier.

Note de Wanted Pedo :
La pédopornographie est un aspect de la pédocriminalité : enregistrement d’images lors des viols et diffusion, consultation en ligne qui va très fréquemment de paire avec des passages à l’acte dans la cellule familiale ou l’entourage, en milieu professionnel (voir nos différents articles, taper dans la barre de recherche de notre site : “pédopornographie”.)
Bref simplement vous rappeler que l’espace numérique met en scène des enfants réellement violés dans le monde physique.
Quid de la recherche, de la protection et de l’accompagnement de ces victimes ?
Revoir l’affaire Zandvoort par exemple (l’article complet sur Zandvoort).
Content que Le Parisien reprenne ces infos que nous diffusons depuis 2017.
Récemment, la police française s’est sentie obligée de bouger concernant la pédopornographie ; rappelons simplement que ces arrestations, bien que nous les saluons, restent une micro-réponse à un phénomène global.
La gendarmerie entre dans la danse et montre de quoi elle est capable, tant mieux !
La France reste frileuse à mettre la lumière sur l’ampleur de la pédocriminalité dans tous ses aspects, à assumer les informations permettant de comprendre le caractère structurel de ces pratiques, les enjeux financiers, politiques et idéologiques, etc.
La conscience citoyenne a plus que jamais son rôle à jouer, aussi bonnes lectures, bonnes recherches à vous,
Ne rien dire c’est accepter, ne rien faire c’est cautionner !
L’équipe Wanted Pedo,

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