Espaly-Saint-Marcel | Sursis pour celui qui a agressé sa demi-sœur pendant deux ans

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Malgré son statut reconnu d’agresseur, le pédocriminel n’ira pas en prison…
Un homme de 28 ans condamné à du sursis pour les multiples agressions sexuelles commises sur sa demi-sœur. Il fera l’objet d’un autre procès, cette fois devant le tribunal des mineurs pour une tentative de fellation imposée à sa demi-sœur lorsqu’il avait 15 ans et elle 8, dans une cave.

La prévention va de mars 2011 à décembre 2016, mais le tribunal s’est donc intéressé aux agressions sexuelles alors qu’il était majeur.

Sa demi-sœur et victime, entre ses 10 et 12 ans, venait passer le week-end chez son père.

Systématiquement, des parties de jeux sur ordinateur dans sa chambre étaient le prétexte à un massage, un effeuillage et à des agressions sexuelles.

Des accusations que le prévenu a contesté.

« Nous avons 7 ans d’écart. C’est la fille de mon beau-père, je la considérais comme ma petite sœur ! J’ai pu lui prodiguer des massages mais je n’en ai pas le souvenir. S’il y en a eu, c’était sur le dos uniquement et sans enlever le tee-shirt. Cette histoire dans la cave, je n’ai rien fait et je suis catégorique. »

À la question d’avoir ressenti une attirance pour sa demi-sœur, sa réponse ne se fait pas attendre :

« Absolument pas ! »

Présente à l’audience, la jeune femme, aujourd’hui âgée de 20 ans, maintient ses accusations.

« Je demande juste qu’on me croie. Je ne suis pas étonnée que mon demi-frère nie, c’est ce qu’il fait depuis le début. »

À la défense, Me Laurent Pierot plaide le doute.

« On ne peut pas être sûr qu’il a fait ce qu’on lui reproche […] Mais, vous ne pouvez pas prendre le risque de le condamner avec ce qu’il y a dans ce dossier : il n’y a aucun élément objectif et chacun campe sur ses positions […] Personnellement, je doute autant de sa culpabilité que de son innocence. »

Quant au tribunal, il n’a pas hésité.

« Il n’y a qu’une seule vérité judiciaire : vous êtes coupable et votre demi-sœur est bien une victime ».

Une peine de 18 mois de prison avec sursis est prononcée avec une série d’obligations et d’interdictions. L’une d’elles est de ne pas entrer en contact avec la jeune femme.

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