Espagne | Un entraîneur de football a abusé de 26 enfants

Un entraîneur de football risque 248 ans de prison pour avoir abusé de 26 enfants âgés de 11 à 15 ans entre 2015 et 2018


Le procureur de la République réclame 248 ans et huit mois de prison, l’une des peines les plus sévères pour un pédophile valencien, pour un jeune homme accusé d’abus d’au moins 26 mineurs, entre onze et quinze ans, dans un centre sportif de l’Horta profitant de son condition de l’entraîneur de football de l’équipe locale dans laquelle plusieurs des victimes étaient actives.
Sous l’apparence d’un bon garçon, un élève avec d’excellentes notes, issu d’une bonne famille et qui réalisait également des activités avec des mineurs en tant que moniteur dans une école d’été et dans une maison fallero, l’accusé, qui a aujourd’hui 24 ans, aurait gagné la confiance de ses victimes et de leurs parents, qui ne pouvaient soupçonner les «défis sexuels» auxquels il exhortait les mineurs.
«Afin de satisfaire leurs désirs sexuels», comme détaillé par le procureur dans sa lettre, José Vicente CF a suggéré aux adolescents de jouer à la «culette» – cela consiste à marquer des buts avec le ballon en l’air – en variant les règles du ballon défis de nature sexuelle pour les perdants, comme montrer leurs organes génitaux.
S’il était le perdant, c’est l’accusé qui a montré son pénis aux mineurs.
Petit à petit, ces défis mal placés se sont relevés encore plus poussés et ont obligé les perdants à effectuer des fellations ou à éjaculer sur une partie de son corps.
Si l’un d’entre eux refusait, il serait exclu du groupe avec des expressions comme vous êtes une « merde » ou « une merde ».
Les événements, qui seront jugés la semaine prochaine par la quatrième section du tribunal provincial de Valence, se sont produits entre 2015 et 2018.
Les abus allégués se sont produits à la fois dans les vestiaires du centre sportif d’une municipalité de l’Horta où ils ont formé le football et dans une piste de motocross près de Valence, ainsi que même chez l’accusé lorsque ses parents n’étaient pas à la maison.
Là, les mineurs ont été emmenés, comme s’ils faisaient partie du gang, avec l’excuse de jouer à la console de jeux vidéo, et leur ont suggéré de les toucher et de se masturber.
En outre, il a montré aux enfants, pour la plupart âgés de douze ans, des films pornographiques, d’où, en plus d’une longue liste de crimes d’abus -17 d’entre eux se sont poursuivis au fil du temps-, deux crimes d’exposition de matériel pornographique.
Avec au moins dix des 26 victimes, l’accusé aurait également eu un accès charnel.
Pour ces crimes d’abus sexuels sur une personne de moins de 16 ans avec pénétration, tous avec aggravation d’abus de supériorité, le parquet lui demande 96 ans de prison pour huit qui ont été poursuivis et vingt pour deux autres événements spécifiques.
Il réclame également 102 ans de prison pour 17 délits d’abus sexuels continus et autres peines, dont la somme totale s’élève à 248 ans de prison pour d’autres crimes contre la liberté sexuelle, y compris l’exhibitionnisme sur mineurs.
Plusieurs mineurs présentent des séquelles psychologiques « en conséquence de l’obstruction psychosexuelle subie et des sentiments d’angoisse et d’inconfort », selon les rapports de psychologues légistes de l’Institut de médecine légale de València qui ont examiné les victimes pendant des mois.
Source : urban-fusion.fr

Source(s):