Deux-Sèvres | Un pédocriminel récidiviste qui échappe une nouvelle fois à la prison

oui

Pédocriminel En liberté

Il avait déjà été condamné, en 2016, pour des faits équivalents, à de la prison avec sursis !
Lors de cette soirée arrosée, la jeune fille, 16 ans à l’époque des faits, part se coucher, assommée par ses premières consommations d’alcool. Le jeune homme, tout juste majeur et très éméché – il ne se souvient pas de la soirée – la rejoint dans son sommeil et la caresse.

Chemise blanche et cravate bleue : à la barre du tribunal correctionnel de Niort jeudi 18 mars, l’agresseur présente bien pour reconnaître les faits.

Il lui est reproché d’avoir abusé sexuellement de la petite sœur de son meilleur ami, dont il était proche de la famille, au cours d’une soirée de janvier 2013, dans une commune du nord des Deux-Sèvres.

Lors de cette soirée arrosée, la jeune fille, 16 ans à l’époque des faits, part se coucher, assommée par ses premières consommations d’alcool. Le jeune homme, tout juste majeur et très éméché – il ne se souvient pas de la soirée – la rejoint dans son sommeil et la caresse.

Y a-t-il eu viol ? Personne ne peut l’affirmer.

La victime se souvient, « par flashs », l’avoir repoussé.

Humblement, l’agresseur reconnaît :

« Je ne vois pas pourquoi elle mentirait, si elle dit qu’il n’y a pas de consentement, c’est qu’il ne devait pas y en avoir ».

Il raconte avoir déménagé en Isère pour éviter de croiser la victime, et se rendre chez le psychologue. Il faut préciser qu’il a déjà été condamné, en 2016, pour des faits équivalents, à de la prison avec sursis.

Dans son réquisitoire, le procureur note :

« Un jeune homme qui se montre particulièrement entreprenant ».

L’affaire est restée enfouie plus de six ans, empêtrée dans le tabou familial. C’est à la lumière des mouvements de prise de parole des femmes que la victime a porté plainte, en août 2020.

Elle raconte devant le juge :

« J’ai décidé que ce n’était plus possible de vivre avec ça ».

Le ministère public, s’il insiste sur des « faits graves », reconnaît les efforts menés par le prévenu et les conséquences que ses actes ont déjà eus sur son cercle amical.

La défense confirme :

« Le seul mot qui convient, c’est la honte. C’est un jeune homme un peu maladroit, intimidé, mais ce qui domine, c’est une certaine forme de sincérité et de remise en question. »

Le tribunal retient une peine de six mois de prison avec sursis, ainsi qu’une indemnité de 2.500 € pour la victime, au titre du préjudice moral.

Source(s):