Clermont-Ferrand | Trois jeunes filles ont dénoncé leurs deux proxénètes aux policiers

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Elles auraient indiqué qu’une mineure serait retenue contre son gré
Deux jeunes gens originaires de la région parisienne ont été mis en examen, ce dimanche 26 novembre, par un juge d’instruction de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), pour proxénétisme aggravé et placés en détention provisoire.

Cette affaire encore confuse avait débuté par l’interception, en fin de semaine dernière, après une surveillance menée par les policiers de la brigade anticriminalité de Clermont-Ferrand, d’un véhicule signalé volé.

À bord se trouvent trois hommes âgés de 18 et 19 ans (pour deux d’entre eux), mais aussi trois jeunes filles de 16, 17 et 18 ans.

Elles auraient alors affirmé aux policiers être obligées de se prostituer, depuis plusieurs mois, dans toute la France, par deux des individus avec lesquels elles se trouvaient.

L’une aurait ainsi, très récemment, été contrainte de faire au moins deux passes dans un hôtel de Gerzat, dans l’agglomération clermontoise.

Elles auraient également indiqué qu’une mineure serait retenue contre son gré dans un appartement clermontois.

Ce logement a été perquisitionné, ce vendredi après-midi : il n’y avait personne à l’intérieur, mais les policiers y ont découvert une arme de poing, des documents d’identité et des valises.

Mis en examen et placés en détention provisoire

À l’issue des gardes à vue, deux des proxénètes présumés, Kylian B., 18 ans et Adam D., 19 ans (le troisième homme a été mis hors de cause, NDLR), ont été déférés, ce dimanche après-midi, au parquet, qui a décidé d’ouvrir une information judiciaire.

Ils ont ensuite été présentés au magistrat instructeur désormais en charge du dossier, qui les a mis en examen pour proxénétisme aggravé (*).

Conformément aux réquisitions du ministère public, le juge des libertés et de la détention a décidé, dans la soirée, de leur incarcération.

(*) Le plus jeune est également poursuivi pour non justification de ressources, après la découverte, sur lui, lors de son interpellation, de 1.590 euros, dont il n’a pas justifié la provenance.

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