Cherbourg | Un prédateur sexuel en possession de 100000 images pédoporno échappe à la prison

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Il diffuse sur ses réseaux pédoporno une vidéo, se masturbant près du visage d’une fillette
Ce prédateur sexuel a été renvoyé devant les juges, au tribunal de Cherbourg (Manche). 100 000 images pédopornographiques correspondent à cinq années de téléchargements intensifs.

Un homme de 39 ans était renvoyé la semaine du 15 janvier 2024 devant les juges au tribunal de Cherbourg (Manche) pour agression sexuelle à l’encontre de la fille d’une amie, mineure de 10 ans, et pour détention et consultation d’images et de vidéos mettant en scène des mineurs dans des actes sexuels.

Cinq années de téléchargements intensifs

En juillet 2018, il s’était filmé approchant son sexe du visage de la fille pendant son sommeil, en se masturbant.

Une scène qu’il a diffusée sur ses réseaux pédopornographiques.

Fort heureusement, la fillette ne s’est aperçue de rien.

Toutefois, elle n’a pas manqué d’être l’objet d’agressions sexuelles de la part de cet adulte lorsqu’il l’accompagnait à la piscine : la petite a trouvé ces gestes bizarres et elle a alerté sa mère.

Lorsque les enquêteurs, alertés, ont perquisitionné chez lui, ils ont trouvé près de 100 000 images d’enfants victimes sexuelles (98 500 exactement).

Du jamais vu.

Cela correspondait à cinq années de téléchargements intensifs.

Il a reconnu consulter des scènes de fellation où étaient impliqués des mineurs.

Et sur les 100 000 images qu’il avait collectées, il y avait des dizaines de milliers de scènes où des enfants se faisaient violer par des adultes.

Il se faisait passer pour un adolescent de 16 ans

Mais l’homme n’était pas qu’un collectionneur compulsif.

Il se faisait passer pour un adolescent de 16 ans auprès de jeunes filles qui ne dépassaient pas forcément les 14 ans, et il leur proposait des jeux dans lesquels elles étaient invitées à se dévêtir et à se filmer ainsi.

Elles croyaient avoir affaire à un adolescent, et elles acceptaient de « jouer le jeu ».

Et lui, il enregistrait et il diffusait les images.

L’homme a été condamné à 7 ans de suivi socio-judiciaire, avec obligation de soins, interdiction de tout contact et d’activités le mettant en lien avec des mineurs, une obligation à ne pas transgresser, si ce n’est de se retrouver en détention pendant trois ans.

Son nom figure désormais dans le fichier des délinquants sexuels, le Fijais, avec la contrainte de surveillance que cela implique.

 

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