Saint-Brieuc | Un sexagénaire condamné à un an de prison, pour l’agression sexuelle d’une mineure handicapée

Jugé à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), ce jeudi 2 mai, un homme de 68 ans a été condamné à un an de prison pour avoir agressé, à Langueux, une mineure de 15 ans lourdement handicapée.

Illustration | Ouest France

« Je n’ai rien fait… »

Poursuivi pour avoir agressé sexuellement une mineure de 15 ans lourdement handicapée, le prévenu, âgé de 68 ans, nie en bloc les accusations, ce jeudi 2 mai, devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor).

Avec une condamnation à son casier judiciaire pour un attentat à la pudeur et une mise hors de cause dans trois dossiers d’agressions sexuelles, l’homme a du mal à convaincre le tribunal de son innocence.

(NDWP : “Une mise hors de cause dans trois dossiers ” : Encore des classements sans suite, pourtant …)

 « Ça fait la quatrième fois, » observe la présidente.

« Chassé du domicile conjugal »

Les faits remontent à la nuit du 17 au 18 février 2018, à Langueux.

« Chassé par ma femme du domicile conjugal, j’étais hébergé chez un ami », raconte le prévenu.

(NDWP : snif snif … il va nous faire pleurer.)

Ce soir-là, la nièce de son ami passe la soirée de la Saint-Valentin chez son oncle. Quatre mois plus tard, elle se confie à ses parents. Elle raconte avoir été victime d’une agression sexuelle chez son oncle. Ce dernier n’aurait rien vu.

Son ami était monté dans la chambre où la mineure dormait. Il se livre à des agressions sexuelles.

« Je lui ai dit d’arrêter. Il a fini par arrêter. Il m’a dit de ne pas en parler », explique la jeune fille lors des auditions des enquêteurs, à la suite de la plainte de ses parents.

« C’est une vengeance »

Avant d’en parler à ses parents, la jeune fille voit ses résultats solaires chuter. Et elle commence à bégayer. 

« Cela peut-être révélateur d’une personne victime d’une agression sexuelle. Ses paroles sont crédibles », explique une psychologue.

Le prévenu réfute les accusations. 

« C’est une vengeance. J’ai refusé de lui donner de l’argent qu’elle me réclamait. »

La partie civile rejette cette histoire d’argent. « Cette jeune fille lourdement handicapée est choyée pas ses parents. Elle n’a besoin de rien : sa passion, ce sont les chevaux. »

Un an de prison ferme

L’avocat du sexagénaire plaide la relaxe. 

« Je n’ai aucune certitude. Les enfants ne disent pas forcément la vérité », plaide le défenseur.

Le tribunal condamne le prévenu à un an de prison ferme, une peine pouvant être aménagée.

Il devra verser 2 000 € à la victime au titre de son préjudice moral.

Source : Ouest France

 

NDWP : Et vous maitre dites-vous la vérité, n’useriez-vous pas d’un mensonge pour défendre un client ? Rappelons que les  fausses allégations sont rares, des études le démontrent, comme celle de M. Viaux. Donc les enfants disent la vérité quand il s’agit de pédocriminalité ! De plus, cette personne a été mis en cause trois fois, ce n’est pas anodin … 1 an ferme aménageable il s’en sort bien le pedo récidiviste ! 

 

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