Cher | Condamné à du sursis pour agression sexuelle sur son arrière-petite-fille

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Pédocriminel En liberté

Six mois de prison avec sursis pour avoir brisé une fillette de 12ans
Un homme âgé de 84 ans était jugé, mercredi 26 octobre 2022, par le tribunal correctionnel pour une agression sexuelle sur son arrière-petite-fille.

« Je l’adorais. J’avais entièrement confiance en lui. Venant de sa part, ça m’a choquée. »

Face au tribunal, l’enfant de 12 ans témoignage de ce qui lui est arrivé, le 25 octobre 2020.

« Je me suis proposée pour l’aider à nourrir les chats des voisins. Dans le garage, il m’a touché la poitrine plusieurs fois, en disant que ça lui faisait du bien. »

Les témoignages d’enfants sont rares au tribunal correctionnel.

Pour Vincent Videlaine, vice-procureur :

« Il est inenvisageable de ne pas accorder de crédit à sa parole ».

La jeune fille accuse son arrière-grand-père paternel d’agression sexuelle et de propos délacés.

L’homme reconnaît les propos, mais nie avoir touché l’enfant, qu’il accuse de mentir « constamment ». Une vision explicitée par son avocat Me Rahon, qui a justifié le mensonge de l’enfant par l’exemple de sa mère :

« Qui a menti à toute la famille pendant six mois sur son travail ».

Pour Me Barré, l’avocate de la fillette :

« La situation de sa mère n’a rien à voir avec ce qu’elle a vécu ».

Elle rappelle que l’enfant a été suivie pendant un an par une psychologue :

« Qui aurait décelé le mensonge ou la manipulation ».

Le parquet a requis deux ans avec sursis simple. Le tribunal a réduit la peine à six mois avec sursis et prononcé une interdiction de contact entre l’arrière-grand-père et la fillette. Il est désormais inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes (Fijais). Il devra verser 800 € à la victime et 1 € symbolique à sa mère, parties civiles.

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