Sartrouville | Bertrand un instituteur homosexuel aux assises, pour agression sexuelles sur mineurs

Caresses, SMS réguliers aux enfant dont certains qui auraient pu subir des fellations

L’instituteur de Sartrouville doit comparaître ce mardi 3 avril devant la cour d’assises des Yvelines, à Versailles. (©78actu)

Un instituteur de 38 ans est accusé d’avoir agressé trois enfants âgés de 8 et 11 ans, au cours de l’année 2015. À l’époque, les jeunes victimes étaient en CE2 et CM2 à l’école privée Saint-Martin de Sartrouville.

L’individu avait été arrêté début janvier 2016, suite à une plainte déposée par les parents. Ils accusent alors l’enseignant d’avoir caressé les garçons. On découvrira plus tard qu’ils auraient pu subir des fellations.

Ces actes se seraient passés dans l’établissement, à des instants où l’adulte se serait retrouvé seul avec les victimes dans le couloir ou à l’étude ; et même à son domicile.

Placé en garde à vue par les policiers de la brigade de protection de la famille, Bertrand P. niera avoir eu des rapports sexuels. Tout au plus aurait-il câliné les enfants. Il sera présenté à un juge d’instruction avec un bras dans le plâtre.

Car avant d’être mis en examen puis placé en détention provisoire, il a perdu son calme. Il a violemment frappé un mur du commissariat avec le poing, au point de s’en briser les os. Il sera même hospitalisé.

Des SMS avec les enfants

À l’époque, son compagnon sera également entendu, affirmant n’avoir constaté que des gestes tendres envers les écoliers.

L’enquête démontrera cependant que les choses semblaient aller plus loin. Le dossier évoque un enfant qui a passé une nuit chez Bertrand, en l’absence de son compagnon, ainsi que des SMS réguliers avec les enfants font aussi partie du dossier ainsi que des cours à domicile.

Employé dans l’établissement depuis 2008, Bertrand P. avait été mis à pied par la direction. L’établissement devrait d’ailleurs être présent sur les bancs de la partie civile.

Selon nos informations, le trentenaire aurait évolué durant sa détention. Il serait dans la reconnaissance totale des faits et dans le repentir. Le huis clos pourrait être demandé lors de ce procès impliquant des victimes mineures.

Bertrand P. risque une peine de 20 ans de réclusion criminelle.

Source : actu.fr

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