Chauvigny | Il prenait en photos des femmes et filles mineures à leur insu

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Il photographiait des inconnues pour satisfaire ses fantasmes
Piégé par la police, un Chauvinois qui fréquentait des sites pédopornographiques, résidant à proximité d’écoles, photographiait des femmes à leur insu.

Un homme de 39 ans a été condamné jeudi, par le tribunal correctionnel de Poitiers, à un an de prison avec sursis pour détention et diffusion d’images à caractère pédopornographique et pour atteinte à l’intimité par fixation de l’image d’une personne.

Cet habitant des environs de Chauvigny s’est fait piéger par un organisme national spécialisé notamment dans la traque des amateurs de pédopornographie, l’Office central de répression des violences faites aux personnes (OCRVP).

Des domiciles étrangement proches des écoles

En épluchant un site basé en Russie, connu pour mettre en relation des amateurs d’images d’enfants dénudés et souvent victimes de violences sexuelles, les experts sont tombés sur ce Poitevin avec lequel ils sont entrés anonymement en contact. Piégé, l’homme leur a envoyé par mail une partie de sa collection de photos et de vidéos.

Dans la maison de cet individu, toute proche d’une école de campagne, comme l’était son précédent domicile dans un village du Chauvinois, les gendarmes, à qui l’OCRVP a transmis le dossier, saisissent ordinateur, tablette et téléphone portable contenant des milliers d’images illicites.

Les enquêteurs découvrent aussi d’étranges photos de femmes visiblement prises à leur insu. Certaines de ces femmes, parmi lesquelles nombre d’adolescentes, appartiennent à la famille du suspect, d’autres à l’association chauvinoise dont il est l’un des animateurs, du reste apprécié de tous.

Il y a aussi de nombreuses photos d’inconnues, de leurs bassins ou de leurs fesses notamment, visiblement réalisées en toute discrétion dans les rayons du Centre Leclerc ou du Super U de Chauvigny. L’homme, qui vit selon les experts dans un « désert affectif », a passé trois mois et demi en détention provisoire.

Il ne retournera pas en prison mais devra s’astreindre à un suivi socio-judiciaire avec obligation de soins. Il lui est interdit désormais d’avoir le moindre contact avec des enfants. Bonne nouvelle pour les parents d’élèves de son village : depuis son interpellation en février 2020, il a revendu sa maison.

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