Belgique | Un marchand ambulant pédophile

Le commerçant carolo emmenait avec lui les fillettes d’un ami. Il a été arrêté pratiquement en flagrant délit.

Le pédophile a été surpris dans les toilettes d’un café, à Bruxelles.-EdA – Photo d’évocation

Le tribunal correctionnel de Bruxelles a condamné D.C., 43 ans, un commerçant ambulant qui vendait des vêtements sur les marchés, à 4 ans d’emprisonnement ferme. Le Carolo a été reconnu coupable de viols et d’attentats à la pudeur, perpétrés sur deux fillettes âgées de 9 et 10 ans. Pendant les congés scolaires ou les weekends prolongés, le prévenu emmenait parfois avec lui les victimes que lui confiait leur père, un «ami» qui lui faisait grande confiance.

Les parents des fillettes, qui évoluent dans un milieu indigent, sont séparés et le père était souvent content de pouvoir compter sur son «copain», quand il était lui-même trop occupé. Par ailleurs, le quadragénaire voyait du pays pour vendre ses produits et se rendait même en France. Il se disait que les enfants y trouvaient leur compte aussi.

Mais D.C. a été surpris en «flagrant délit» avec l’une des enfants, en juillet dernier, dans les toilettes d’un bistrot à Bruxelles. Arrivée sur place à la vitesse de l’éclair, la police a procédé aux premiers interrogatoires, avant de mettre le suspect à la disposition du parquet. Lequel saisira un juge d’instruction qui délivrera le mandat d’arrêt.

Dans leurs auditions, les fillettes ont décrit l’inculpé comme un «tonton super gentil», qui leur faisait souvent des cadeaux.

«Parfois, il nous demandait des trucs bizarres et ça faisait un peu mal. Mais il est tellement gentil», ont dit les victimes, en substance. Elles ont livré quantité de détails absolument épouvantables. N’insistons pas.

Comme très souvent, l’abuseur demandait aux enfants de garder le secret, «notre secret».
Sans quoi, les voyages ne seraient plus possibles. Ça devait faire partie du «secret des voyages»…

Un premier examen psychiatrique du prévenu a révélé une personnalité fruste, dotée d’un quotient intellectuel à peine supérieur au seuil de débilité, mais guettée néanmoins par la psychopathie.
Ce premier diagnostic était relativement défavorable à l’internement. Une contre-expertise conclura, quant à elle, à la nécessité d’un internement. Les tests relatifs au Q.I. seront très voisins.

Dans ses attendus, le tribunal a dit prendre en compte l’extrême gravité des faits perpétrés à l’encontre de très jeunes victimes qui n’ont jamais tenté de l’incriminer, mais aussi de la personnalité borderline du condamné.

Source : lavenir.net

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