Carpentras | Un homme accusé de détention de pedoporno ouvre le feu sur les gendarmes

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« Il a fait usage d’une arme de poing dans leur direction »
Le tireur abattu à Carpentras était visé pour des faits de détention et de diffusion d’images pédopornographiques

L’homme qui a fait feu sur les gendarmes et a été tué par un tir de riposte était visé par une enquête concernant des faits de détention et de diffusion d’images pédopornographiques.

En fin d’après-midi, la procureur de Carpentras, Hélène Mourges a apporté des précisions dans un communiqué.

A l’arrivée des militaires, « l’individu n’oppose aucune résistance » indique la procureure.

« Alors que les gendarmes effectuent une perquisition en présence de l’individu, ce dernier fait usage d’une arme de poing dans leur direction » ajoute-t-elle.

« Il s‘agissait d’un homme de 59 ans, inconnu des services de police et de gendarmerie. »

« Le gendarme grièvement blessé a été transporté au centre hospitalier Nord de Marseille. Son état est stable et son pronostic vital n’est plus engagé. Il devra néanmoins subir plusieurs opérations dans les jours à venir. Les premières mesures d’accompagnement et de soutien ont été prises par le commandant de région de gendarmerie de Provence Alpes Côtes d’Azur. »

Des voisins de l’homme abattu par les gendarmes témoignent.

Ils parlent d’un homme « toujours seul » et « outillé » si jamais quelqu’un venait l’embêter.

Le point à la mi-journée

D’après les informations de Vaucluse matin, le pronostic vital du gendarme blessé ne serait plus engagé.

Touché à la bouche et au ventre, ses blessures devraient toutefois lui laisser de lourdes séquelles.

D’après des témoignages recueillis sur place, l’homme vivait seul, reclus derrière les volets fermés de cette maison de famille.

Et avait peu de contact avec ses voisins.

L’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) qui mène des enquêtes judiciaires et administratives portant sur les personnels de gendarmerie est arrivée sur les lieux.

En début d’après-midi, ce mercredi 21 juin, le dispositif est toujours en place à Carpentras.

Les forces de l’ordre sont en nombre aux abords du domicile du sexagénaire.

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